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Lucha et Filimbi : voici les preuves de leur encadrement par les impérialistes

Les mouvements prétendus citoyens Lucha (Lutte pour le changement), organisation faisant partie de la plate-forme dénommée Filimbi (sifflet en swahili), font, de plus en plus, parler d’eux en RDC. Leur irruption sur la scène politique congolaise s’est réalisée soudainement. Ils parlent comme s’ils avaient une crédibilité incontestable, des motivations pures et comme s’ils avaient l’autorité de guider la marche du pays et d’en toucher aux questions politiques et sécuritaires selon leur seule optique. Leur origine est pourtant impérialiste et ils s’inscrivent dans la logique d’imposition de la volonté impérialiste en RDC sous les prétextes d’ouvrir les yeux au peuple face aux échéances électorales, à la démocratie et à la gestion du pays.

De leur naissance

« Oui, le « Balais citoyen » et ses clones partout en Afrique sont des mercenaires au service des Américains et de la recolonisation de l’Afrique ! », soutient mordicus Luc Michel, un géo-politologue français. (Ndlr : http://www.alterinfo.net/OUI-LE-BALAIS-CITOYEN-ET-SES-CLONES-PARTOUT-EN-AFRIQUE-SONT-DES-MERCENAIRES-AU-SERVICE-DES-AMERICAINS-ET-DE-LA_a117532.html). Pour lui, « au même moment que le sommet officiel « USA – AFRICAN LEADERS » (où se met en place une vague de changements de régimes en Afrique décidée par Obama, les 4-6 août 2014), se tenait aussi à Washington un « sommet alternatif » organisé par un organisme d’Etat US (créé par Ronald Reagan dans les années 1980), financé sur le budget américain, la NED, que certains analystes qualifient de « vitrine légale de la CIA ». En collaboration avec une de ses filiales, la NDI (lui aussi un organisme d’Etat US, financé sur le budget américain), l’USAID, l’Open Society de Söros et un ensemble d’ONG et médias que l’on retrouve depuis 15 ans dans les « révolutions de couleur » en Eurasie et le « printemps arabe ». Des centaines d’activistes, de syndicalistes, de journalistes africains surtout y sont pris en main. ».

A propos de l’Open Society que le public congolais connait peu, il s’agit d’une chaîne d’initiatives transfrontalières consacrées, officiellement, à des œuvres sur la gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme à travers le monde. Cependant, créé par le milliardaire américain d’origine hongroise, Georges Soros, cette organisation tentaculaire, sert de couverture de la CIA pour financer les actes de prédation contre les pays ciblés. Soros en profite, grâce à ses financements, pour étendre ses marchés par le contrôle des pouvoirs à travers le monde. Et les potentialités ainsi que le marché d’investissement de la RDC ne l’ont pas laissé indifférent.

Soros a aussi créé ou financé, relève le document intitulé «Délits d’initié et de coups d’Etat : George Soros, spéculateur et philanthrope », « diverses associations et fondations de premier plan, tel que Human Rights Watch et International Crisis Group ». On y trouve ce passage fort révélateur : « Au cours des dernières années, Georges Soros a joué un rôle central dans des changements de régime, notamment en Europe centrale et orientale.

Des informations qui nous permettent de comprendre quand et comment sont nés Filimbi et Lucha, présentés comme les clones du Balai citoyen en RDC. C’est plus en début 2015 qu’on a commencé à entendre parler de Filimbi et Lucha en RDC. Curieusement, c’est en janvier 2015 qu’il y a eu des manifestations qui ont visé la déchéance précipitée du régime actuel en RDC.

Le même analyste donne ces informations supplémentaires : « Ecoutons une voix africaine, celle du DAKAROIS, expliquer lors d’une réunion de « l’internationale Soros » à Dakar au printemps dernier, ce que sont les mercenaires des USA et d’où vient leur financement :

« Depuis les élections au Sénégal où l’ex-président Abdoulaye Wade a voulu se maintenir au pouvoir, un mouvement citoyen appelé « ‘Y’ en a marre » est né. Le même modèle sera reproduit au Burkina Faso sous l’appellation « Le balai citoyen. ». Puis deux mouvements similaires ont également vu le jour en RD Congo, le « Lucha » et le « Filimbi. ». Vecteurs d’une nouvelle image de la jeunesse africaine luttant pour l’établissement d’une vraie démocratie dans leurs pays respectifs, ces mouvements ne réussissent pas à tromper les spécialistes des questions politiques en rapport avec l’Afrique. Il suffit de s’interroger sur le financement des activistes pour percevoir une télécommande occidentale pilotant à distance qui parait comme une « génération spontanée. » L’actualité récente en RD Congo nous montre que la rencontre – débat entre les mouvements « Y’en a Marre », « Filimbi » et « Balai Citoyen » à Kinshasa où des jeunes activistes ont été arrêtés et jetés en prison, était le fruit de l’organisation et du financement, d’ailleurs revendiqué comme tel, de l’USAID (United States Agency for International Development.) Or, il est de notoriété publique que tous ces organismes sont des bras armés des USA au service de leur diplomatie souvent hégémonique en direction des pays généralement pauvres.

Parvenir par d’autres moyens plus fins aux objectifs que la CIA a atteints par le sang, dans la désapprobation ou le déshonneur, c’est le leitmotiv de la création de tous ces réseaux d’organismes. L‘homme orchestre de tout ces systèmes d’organisation au service de la puissance américaine est le financier et philosophe Georges Soros. Les suspicions sur la mainmise de Soros sur ces jeunes activistes africains viennent d’être confirmées par la publication sur les réseaux sociaux de la photo explicite, démontrant les accointances du mouvement Sénégalais « ‘Y’a en Marre » et celui qu’on accuse d’être un paravent de la CIA. Une image qui parle d’elle même. Soros, l’homme actif dans de nombreux changements de régime, porte le t-shirt estampillé du logo du mouvement « Ya en Marre » et en bon « guru », il enseigne la bonne parole à ses nouveaux disciples. »

Les alibis brandis

A en croire Luc Michel, « Toute force politique ou sociale, tout politicien qui ouvre aujourd’hui une crise en Afrique sur les thèmes de l’agenda américain (les soi-disant « bonne gouvernance », « intangibilité des Constitutions », « alternance, » etc) démontre qu’il travaille, consciemment ou pas (mais depuis un an personne ne peut dire « je ne savais pas »), pour le néocolonialisme américain. ».

L’on remarquera, soit-dit en passant, que ces expressions sont omniprésentes dans toutes les sorties médiatiques des membres du « Front citoyen 2016 », né après endoctrinement du 11 au 14 décembre 2015 au Sénégal à l’île de Gorée, et d’autres opposants de la même sève politique que le « Front citoyen 2016 ». Remarquez aussi le rôle joué par Filimbi à l’île de Gorée où des instructions ont été donnés aux traîtres congolais afin qu’ils créent le fameux « Front citoyen 2016 ».

L’entrée en scène de l’ANR

Le travail de Lucha et de Filimbi est occulte et vise la déstabilisation en vue de sa déchéance immédiate ou aux échéances électorales de fin 2016. Comme tel, ce travail ne peut qu’intéresser l’Agence national de renseignements (ANR). Lorsque Lucha et Filimbi disent s’être procurés d’une note interne de l’ANR sur ce que les opposants congolais et les activistes et autres opérateurs de la société civile de la RDC, ils montrent l’efficacité de l’ANR qui montre qu’elle connaît leur vraie identité et leurs vraies visées en RDC.

Mais Lucha et Filimbi, sous le bouclier des droits de l’homme, essaient de décrier l’ANR qui ne fait que son travail. Et sur le chapitre des droits de l’homme, Lucha et Filimbi seront précieusement aidés par les ONGDH instrumentalisées par les mêmes américains : Amis de Nelson Mandela, Asadho, etc., et qui ont pris part à la messe noire de l’île de Gorée. Si ce n’était pas une messe noire, comment comprendre que juste après le retour du Sénégal, le 19 décembre 2015, le « Front citoyen 2016 », qui n’existait pas, a été créé par ceux qui venaient d’être endoctrinés à l’île de Gorée ? Est-ce que Lucha et Filimbi peuvent aujourd’hui nier que la messe noire célébrée sur l’île de Gorée ne visait pas à « réfléchir sur les meilleurs moyens pour un soulèvement populaire en RDC, la constitution d’un front anti-dialogue et l’obtention des moyens financiers au fin d’actions de déstabilisation… » ?

Peuple congolais à la croisée des chemins

Selon un autre spécialiste des Grands Lacs, le Belge Tony Busselen, répondant à la question : – Comment entrevoyez-vous la présidentielle de 2016 ? Si le président Joseph Kabila ne se présente pas à la présidentielle de 2016, l’opposition ne pourra-t-elle pas être la principale victime de son émiettement, ceci au profit du parti du président sortant ? A votre avis qui pourrait remplacer valablement Kabila et faire mieux ? Et doit-on craindre une guerre de succession ?, le peuple est à la croisée des chemins. Pour lui, « La région Afrique centrale se trouve déjà depuis deux décennies dans l’œil de la tempête avec des génocides, guerres et massacres de millions de personnes, des énormes vagues de réfugiés mais aussi des victoires et du progrès modestes. La raison en est sa position géostratégique importante et la concentration des richesses naturelles uniques dans un monde en perpétuels changements où les anciens maîtres sont décidés à défendre leurs positions privilégiées avec le feu et le sang et dans lequel les peuples veulent la paix et le progrès et regardent vers les économies émergentes dans l’espoir de se libérer du joug néocolonial…. (…)

Le peuple congolais est averti sur ce qui s’est tramé contre son pays et ce que les Américains s’activent à matérialiser en RDC via l’entrée en scène de Lucha, Filimbi et le Front citoyen 2016. A lui de rejeter les prétextes à vraie apparence brandis par des traîtres congolais corrompus par les Américains. Les dangers qu’encourt la RDC face à la mainmise américaine est connu et Busselen l’a clairement notifié : ou bien on assistera à une évolution vers l’émergence de la RDC comme un pays fort, dans l’autre cas, le chaos et la balkanisation menacent. Aux Congolais de prendre la bonne décision et de défendre mordicus leur pays.

Samy BOSONGO

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