Karel Huybrechts pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2021 10 27/
Série III/1387

(2) Voir mon premier livre (1ère édition en 1984) :
Luc MICHEL, « LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE », Editions MACHIAVEL, Bruxelles (Belgique), 3e édition 1993(157 pages (DINA4).
Sous titré : « Genèse, influences et concrétisations historiques du concept de Parti historique. Machiavélisme, Jacobinisme, Léninisme et Communautarisme », mon premier livre explique la généalogie entre Jacobins, Marxisme-Léninisme et mon Organisation transnationale.

Thierry MUDRY, « La notion de « Parti historique révolutionnaire » au PCN », revue LE PARTISAN EUROPEEN, Marseille, 1987 ;

LE « PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE »

Luc MICHEL, dirigeant du « PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN (PCN) entend continuer et développer l’action commencée par Jean THIRIART à Bruxelles dans les années 60 avec le mouvement « JEUNE EUROPE », à savoir constituer un appareil politique révolutionnaire capable de libérer et d’unifier l’Europe.

Dans son livre « LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE » (Editions MACHIAVEL) (1), Luc MICHEL veut décrire cet appareil en se servant d’exemples historiques et de théories politiques révolutionnaires empruntées notamment à LENINE et aux marxistes-léninistes (2).

Le Parti Révolutionnaire européen dont le PCN serait l’embryon devrait être tout à la fois un parti révolutionnaire d’avant-garde destiné à renverser l’ordre établi et pas seulement à le contester, un « Parti Historique » (il lui échoit aussi de fonder un nouvel Etat, l’Etat européen, sur les ruines des anciens Etats et d’en être le seul souverain) et un parti transnational unitaire et intégré (le Parti révolutionnaire doit échapper aux querelles nationales et obéir à une direction unique).

Luc MICHEL oppose et détaille dans son livre chacun de ces traits :

– Le PARTI REVOLUTIONNAIRE D’AVANT-GARDE rassemble une minorité active, une élite de révolutionnaires professionnels dans une organisation hiérarchisée, disciplinée, centralisée et dogmatique.

Luc MICHEL situe l’origine des partis révolutionnaires d’avant-garde en 1789 dans le « CLUB BRETON » qui rassemble un certain nombre de représentants de la Bretagne aux Etats Généraux (parmi lesquels le célèbre LE CHAPELIER) et qui devient rapidement le CLUB DES JACOBINS (3). Après Thermidor, BABEUF recueille l’héritage jacobin et les rescapés de l’expérience montagnarde : il préconise la dictature terroriste d’un « Comité Insurrecteur » qui instaurera le communisme. BUONAROTTI, un babouviste, auteur d’une histoire de la « CONSPIRATION POUR L’EGALITE », et également carbonariste, est l’initiateur de BLANQUI, l’homme qui, par ses incessants coups de main, prises d’armes et complots, sera en France tout au long du XIXeme siècle, l’ennemi numéro un de l’ordre bourgeois (4). Le BLANQUISME naît sous la Monarchie de Juillet, en réaction à la récupération du mouvement de Juillet par les orléanistes, et poursuivit sa lutte contre la Deuxième République puis le Second Empire, participe à l’expérience de la Commune puis participe massivement aux assauts de la « droite révolutionnaire » (STERNHELL dixit) contre la Troisième République opportuniste et bourgeoise (5). Divisé par l’affaire Dreyfus, le parti blanquiste disparait peu après (une partie des blanquistes avec Edouard VALLIANT, rejoint le « PARTI OUVRIER FRANCAIS » d’orientation marxiste, l’autre avec Henri ROCHEFORT, s’installe définitivement dans le camp nationaliste) (6). Entre-temps, BLANQUI a eu des émules à l’étranger, notamment, rappelle Luc MICHEL, les populistes révolutionnaires de « ZEMLIA I VOLIA » et de « NARODNAIA VOLIA ». Ces blanquistes russes exerceront sur LENINE et sa conception du parti révolutionnaire une influence non négligeable, LENINE, réagissant contre l’orientation réformiste de la social-démocratie européenne et russe provoque la naissance du « PARTI BOLCHEVIQUE ». Le Parti Bolchévique n’est certes pas à l’origine de la chute du despotisme tsariste (qui est l’oeuvre de l’opposition libérale : constitutionnels-démocrates, socialistes-révolutionnaires de droite, etc.) ni même seul à l’origine de la Révolution d’Octobre mais il parviendra à éliminer ses concurrents socialistes-révolutionnaires de gauche, anarchistes, syndicalistes-révolutionnaires, et à s’emparer du pouvoir qu’il consolidera au terme d’une guerre civile sanglante (7). La théorie et la praxis du parti révolutionnaire d’avant-garde connaîtront un dernier développement avec les GAUCHES COMMUNISTES allemande et italienne (respectivement : « PARTI COMMUNISTE OUVRIER D’ALLEMAGNE » et la gauche bordiguiste du Parti communiste d’Italie) qui, tout en se réclamant de LENINE et de l’Internationale Communiste, s’en prennent à la direction opportuniste des partis communistes nationaux (LEVI en Allemagne) (8).

Le « PARTI HISTORIQUE ». Dans ses « NOTES SUR MACHIAVEL, LA POLITIQUE ET L’ETAT MODERNE », GRAMSCI affirme que le parti révolutionnaire est le « Prince moderne » (9). Cette notion recouvre selon THIRIART et LUC MICHEL (mais aussi dés l’origine chez GRAMSCI) (10) deux aspects complémentaires :

Le parti, fondateur d’un Etat (ex. les jacobins, fondateurs de la France unitaire conforme aux yeux de SIEYES, les bolchéviques fondateurs de la Russie soviétique – qui à de nombreux égards peut être considérée non comme une fédération mais comme un Etat unitaire (11) – et surtout le « RISORGIMENTO », associant le Parti d’Action, républicain et unitaire, des MAZZINI et GARIBALDI à des éléments plus modérés et monarchistes comme CAVOUR (12).

Le parti « dynaste collectif » : dans l’Europe unie de demain, le Parti Révolutionnaire européen sera le dynaste écrit et affirme Luc MICHEL. Ainsi pourrait être résolue la préoccupante question, qui se pose à tous les européistes, de la nature de l’organe suprême de décision européen. Certes les fédéralistes européens nous proposent un parlement bicaméral ou tricaméral mais croient-ils vraiment qu’une telle instance, avec ses multiples défauts (nombre élevé et médiocrité probable de ses membres, diversité d’origine et d’aspirations, caractère délibératif, etc.), serait capable de prendre les décisions qui engagent le destin de l’Europe ?

L’ « Entscheidung » réclame un corps homogène et réduit d’hommes aux ambitieuses visées politiques et préparés à l’exercice du pouvoir.

Le PARTI TRANSNATIONAL UNITAIRE ET INTEGRE : Luc MICHEL perçoit dans le « KOMINTERN », ébauche d’un Parti communiste mondial, dont le PC russe ne deviendrait qu’une section régionale, le meilleur exemple de ce type de parti (13). La Parti révolutionnaire européen doit à l’évidence s’en inspirer tout comme il doit s’inspirer de l’exemple des BRIGADES INTERNATIONALES pour créer une organisation politico-militaire de libération européenne (14).

L’Organisation « JEUNE-EUROPE » créée en 1960 par Jean THIRIART a été la première tentative (sérieuse) de créer un appareil révolutionnaire européen réunissant les trois caractéristiques exposées par Luc MICHEL (celui-ci consacre d’ailleurs à « JEUNE-EUROPE » un imposant chapitre de son livre). Mais cette tentative tourna très rapidement court lorsque Jean THIRIART, découragé par l’échec de ses démarches auprès de la Chine populaire et des Etats arabes révolutionnaires, décida en 1969 d’abandonner la lutte politique.

Il y a quelques années, sous l’impulsion de Jean THIRIART et de Luc MICHEL, le « PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN » et la revue CONSCIENCE EUROPEENNE ont vu le jour. Mais depuis le temps de JEUNE-EUROPE l’idéologie de THIRIART et de ses disciples s’est radicalisée en un national-bolchévisme européen qui s’inspire de la pensée d’Ernst NIEKISCH, elle-même tributaire des conceptions géo-politiques de Karl HAUSHOFER (NIEKISCH imaginait un bloc continental germano-slave de Flessingue à Vladivostok; THIRIART imagine une Europe de Dublin à Vladivostok) et des considérations métaphysiques d’Ernst JÜNGER sur l’apparition d’un nouveau type humain (le travailleur, ou encore pour reprendre la formule de NIEKISCH : « la Troisième Figure Impériale »; THIRIART, lui, préfère parler de manière plus simpliste, avec un vocabulaire de science-fiction et de feuilleton de télévision, de « mutant » ou de « surhomme »).

Ce nouveau national-bolchévisme européen pourrait aussi bien se situer dans la ligne des travaux de l’équipe de la revue DER VORKAMPFER composée de néo-conservateurs prussiens partisans convaincus de l’étatisme économique (nombreuses références à LIST, ROBERTUS et MARX). Comme le note José CUADRADO COSTA, idéologue de la filiale espagnole du PCN de Luc MICHEL, dans son étude sur l’UNION SOVIETIQUE DANS LA PENSEE DE JEAN THIRIART, il s’agit d’un national-bolchévisme étranger aux valeurs völkisch et élargi aux frontières de la plus grande Europe (15).

Thierry MUDRY.

Notes :

1) Luc MICHEL, « LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE », Editions MACHIAVEL, Charleroi (Belgique), 1986, 157 pages (DINA4), adresse de l’Editeur :6 bd du jardin botanique B/1000 Bruxelles

2) Deux brochures de LENINE particulièrement servent d’ouvrages de référence à Luc MICHEL : « QUE FAIRE ? » et « LE GAUCHISME, MALADIE INFANTILE DU COMMUNISME ».

Dans « QUE FAIRE ? », LENINE jetait les bases du Parti Révolutionnaire d’avant-garde.

Avec « LE GAUCHISME, MALADIE INFANTILE DU COMMUNISME », rédigée en 1920 après la victoire des bolchéviques en Russie, il donne aux partis communistes qui se sont constitués en Europe occidentale sur le modèle bolchévique, une magistrale leçon de stratégie et de tactique révolutionnaire (L.MICHEL p66).

3) THIRIART et ses disciples se définissent comme des « jacobins européens ». Cette formule illustre leur volonté unitaire et centralisatrice européenne, mais elle l’illustre peut être assez mal. On oublie trop souvent que le jacobinisme a été beaucoup plus décentralisateur que la monarchie et que la décentralisation révolutionnaire a failli déboucher sur l’éclatement de l’Etat Français (que l’on se rappelle les insurrections « fédéralistes » dirigées par les élus locaux contre le pouvoir central en 1789/91).

4) BLANQUI et les Blanquistes se réclament de BABEUF et HEBERT (mais l’HEBERTISME est lié aux « sans-culottes », mouvement ultra-gauchiste beaucoup moins structuré que le jacobinisme et d’idéologie plus confuse. Sur les « Sans-culottes », se reporter à la thèse d’Albert SOBOUL, publiée chez Flammarion : « MOUVEMENT POPULAIRE ET GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE EN L’AN II (1791-1793) ».

5) Les blanquistes se veulent d’abord républicains : ils croient en la Nation, en l’Egalité (c’est-à-dire qu’ils s’opposent à tous les privilèges. BLANQUI va s’en prendre d’abord aux privilèges fiscaux, puis aux privilèges qui s’attachent à la propriété). En la Liberté ( et particulièrement en la Liberté de penser, opposée au cléricalisme). Ils sont patriotes, socialistes-révolutionnaires ou communistes. Leur anti-cléricalisme débouche assez vite, sous le second Empire, sur un anti-christianisme et un anti-judaisme virulents. Ils exaltent la race aryenne (c’est notamment le cas des deux plus importants intellectuels blanquistes : Gustave TRIDON et Albert REGNARD) et ses dieux, ils sont élitistes et placent leurs espoirs dans une dictature révolutionnaire.

En fait, les Blanquistes sont aussi bien des pré-fascistes, voire des pré-nazis, que des pré-communistes (Ndlr. c’est le blanquisme pré-communiste qui est intéressant à nos yeux et non pas la dérive antisémite de certains partisans de BLANQUI), et leur orientation idéologique (Ndlr. sulfureuse) explique leur présence au sein de la « droite révolutionnaire » à la fin du XIXème siècle (Crf. Zeev STERNHELL, « LA DROITE REVOLUTIONNAIRE. 1885-1914 », Seuil , Paris 1973).

Sur le BLANQUISME se reporter aux livres de Maurice DOMMANGET, « BLANQUI ET L’OPPOSITION REVOLUTIONNAIRE A LA FIN DU SECOND EMPIRE » (Armand Colin, Paris, 1960) et « AUGUSTE BLANQUI AU DEBUT DE LA IIIème REPUBLIQUE 1830-1871 » (Mouton, Paris, 1971).

6) Déjà à Nancy, le blanquiste GABRIEL avait posé avec BARRES, lors de l’affaire BOULANGER, les premiers éléments de l’idéologie nationaliste (de droite) que BARRES développera par la suite dans ses « SCENES ET DOCTRINES DU NATIONALISME ».

7) Certains affirment que les bolchéviques trahirent la révolution (Crf.VOLINE) et qu’ils confisquèrent le pouvoir au(x) peuple(s) de Russie en éliminant les Soviets et en imposant leur dictature. Cette progressive élimination des Soviets et la bolchévisation de la Russie devaient conduire en 1921 les marins de Cronstadt et les ouvriers de Pétrograd, principaux acteurs de la Révolution d’Octobre, à se soulever contre les bolchéviques au cri de « tout le pouvoir aux soviets ». Ce soulèvement fut impitoyablement écrasé par TROTSKY. Sur le soulèvement de Cronstadt, on peut lire « LA REVOLUTION INCONNUE » de VOLINE, chez Belfond :

« LA TRAGEDIE DE CRONSTADT » par Paul AVRICH (Seuil, Coll. Points Histoire), « 1921, LA REVOLTE DE CRONSTADT » par Henri ARVON (Ed.Complexe). Signalons en passant que contrairement à une opinion répandue par les Trotskistes occidentaux (reprise par l’historien (?) Jean ELLEINSTEIN) qui oppose le « libéral » TROTSKY (!) au « totalitaire » STALINE, l’ex-menchévique TROTSKY fut le principal artisan de la politique de répression antipopulaire du pouvoir bolchévique : Après avoir créé l’Armée Rouge avec d’anciens cadres aristocratiques de la Garde Impériale (ex. TOUKHATCHEVSKY), il institua les réquisitions forcées chez les paysans et imposa la militarisation du travail, il écrasa enfin dans le sang les révoltes ouvrières…

(Ndlr. Nous sommes loin de l’humanisme bêlant des Trotskistes occidentaux qui ont une capacité à oublier la réalité, formidable… A oublier TROTSKY et ses crimes; à oublier la collaboration des Trotskistes français et belges – par anti-soviétisme – avec le régime Nazis pendant la dernière guerre, l’Hitléro-trotskisme (lire NATION EUROPE numéro 8); à oublier la collusion impérialiste de certains Trotskistes avec la CIA, le MI5 et MI6 et les petits flics de la pensée…).

8) Il ne s’agit pas là de la Gauche communiste des « conseillistes » et autres anarcho-syndicalistes, opposés pour la plupart au concept même de parti et contre lesquels LENINE écrira « LE GAUCHISME,MALADIE INFANTILE DU COMMUNISME ». Se reporter à « LA GAUCHE COMMUNISTE EN ALLEMAGNE 1918/1921 » par Denis AUTBIER et Jean BARROT, Payot, Paris, 1976.

9) Pour GRAMSCI, très critique à l’égard du « RISORGIMENTO », le prolétariat est la classe nationale pas excellence et son parti, le parti de la révolution prolétarienne, poursuit non seulement des objectifs de classe mais aussi des objectifs nationaux populaires. Ainsi constitue t-il ce « Prince Moderne » qui réalisera, mieux que n’a pu le faire lors du RISORGIMENTO une mince couche de privilégiés, l’unité de l’Italie ( en l’asseyant sur l’alliance du prolétariat septentrional et de la paysannerie pauvre du sud) et le gouvernement de celle-ci, tâches que MACHIAVEL assignait jadis au « Prince ».

10) Ibid.

11) Malgré sa constitution fédérale (il s’agit d’un fédéralisme des peuples d’inspiration stalinienne), l’URSS était un état unitaire en raison de la structure unitaire du « Parti Communiste d’Union Soviétique » qui encadrait et dirigeait la totalité des institutions politiques, sociales et culturelles de l’Union.

12) L’Unité de l’Italie s’est faite contre l’Autriche, les dynastes locaux et la Papauté, mais aussi contre la France (à laquelle les Italiens reprochèrent amèrement l’armistice séparée franco-autrichien de Villafranca et l’occupation de Rome par les troupes Françaises) et avec l’aide de la Prusse (l’Italie put annexer la Vénétie en 1866 grâce à la victoire prussienne de Sadowa sur l’Autriche et Rome grâce à la guerre franco-prussienne de 1870). Il en a résulté en Italie, après le « RISORGIMENTO », l’hégémonie des politiciens du Nord, libéraux et anti-cléricaux en politique intérieure, pro-allemands en politique extérieure (Triplice). Le fascisme, en poussant l’Italie à entrer en guerre contre les puissances centrales en 1915, en rendant à l’Eglise catholique toute sa puissance dans la société italienne par les accords du Latran de 1929, et en favorisant dans le cadre de l’Etat hyper-centralisé et du Parti national-fasciste la conquête démographique et politique du Nord de l’Italie par le Sud, a mis fin à l’ère post-risorgimentiste.

13) Le « KOMINTERN » est dissous en 1943 par STALINE qui veut ainsi rassurer ses alliés occidentaux. Déjà, la formule du « Socialisme dans un seul pays » traduisait un glissement de l’internationalisme dans un cadre planétaire vers un internationalisme dans le cadre soviétique qui consolidait en fait l’hégémonie russe ou moscovite, l’Etat-Nation moscovite étant à la fois la Nation hiistoriquement, culturellement et démographiquement dominante et, si l’on en croit l’historiographie staliniennen un Etat objectivement progressiste dont toute l’histoire aurait tendu vers ce but final qu’était l’extraordinaire Etat soviétique.

14) Dés 1965/66, Jean THIRIART avait conçu le projet de « BRIGADES EUROPEENNES » qui après s’être engagées auprès des forces révolutionnaires et progressistes des théâtres d’opérations extérieurs (Amérique latine, Moyen-Orient) auraient pu mener à terme, une guerre de libération en Europe, puis constituer le noyau de la future Armée européenne.

15) Les Editions MACHIAVEL diffusent une bibliographie assez complète sur THIRIART, sa pensée et JEUNE EUROPE.

Citons les deux ouvrages de Jean THIRIART lui-même : « UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D’HOMMES : L’EUROPE » et « LA GRANDE NATION UNITAIRE », les éditoriaux de Jean THIRIART publiés dans « LA NATION EUROPEENNE » de 1963 à 1969 rassemblés en un volume, le mémoire de Yannick SAUVEUR sur « Jean THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME » etc… (Adresse de l’éditeur, crf.supra).

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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