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Dans la nuit de 2 à 3 mars, alors même que l’opération russe en Ukraine tendait à passer de la phase « balistique » à la phase « frappe aérienne », mais difficilement, puisque, l’état-major russe insiste à éviter le dangereux piège qu’est la perte civile, sachant pertinemment à quel point les Américains et leurs sbires de l’OTAN aimeraient voir les MiG ou encore les Sukhoï russes remplacer « Iskander » et « Kalibr » et se livrer à l’image des Israéliens à Gaza ou des Anglo-Saxons et Golfiens au Yémen, au rasage entier des villes et des villages, quitte à se faire haïr par une population ukrainienne puis est-européenne qui compte actuellement pas mal de Pro-Russie et qui ne voit pas forcément à travers l’assaut russe « une invasion », mais « une libération », les agences de presse occidentales qui en bâillonnant RT et Sputnik manipulent à merveille l’opinion, ont fait état pour la première fois, du déploiement des batteries de missiles antimissiles « Patriot » en Slovaquie : quelque 1200 soldats slovaques, allemands et hollandais escortent ces premières unités d’un bouclier antimissile que les États-Unis entendent implanter tout autour de l’Ukraine non pas tant pour sécuriser le ciel ukrainien que pour percer le ciel russe.

QUELQUES JOURS APRÈS LE DÉBUT DE LA CRISE EN UKRAINE, LE RÉGIME ISRAÉLIEN A EXPRIMÉ SA POSITION OFFICIELLE :

réclamer la fin des conflits en Ukraine et offrir sa médiation. Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a proposé, lors d’une conversation téléphonique, dimanche, avec le président russe, Vladimir Poutine, la médiation d’Israël, mais l’offre n’a pas été accueillie par le chef du Kremlin. C’est en essayant de se présenter en tant que l’acteur de premier plan en Asie de l’Ouest qu’Israël a réagi à la décision des États-Unis de se retirer de la région. Les tentatives de Tel-Aviv destinées à normaliser ses relations avec les pays arabes s’expliquent également dans ce cadre. En réalité, Israël cherche à former une alliance régionale contre l’axe de la Résistance, une alliance dont il puisse assumer le leadership. Tel-Aviv voit donc une opportunité dans la crise en Ukraine en espérant que cela lui permette de se donner un nouveau rôle dans la région.

Or, la médiation dans une affaire qui s’oppose la Russie à l’Occident semble trop pour la partie israélienne. Il existe deux facteurs qui poussent le régime israélien à éviter, à tout prix, un face-à-face avec la Russie. Premièrement, sans le soutien des Russes l’armée israélienne ne pourra plus rien faire en Syrie. Deuxièmement, après le retrait des Américains de l’Asie de l’Ouest, Israël devra compter plus que jamais sur le soutien des Russes et tout conflit avec Moscou pourra lui coûter cher.

Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE et Elie Hatem, juriste international s’expriment sur le sujet.

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