A propos d’une étude universitaire polonaise sur les thèses géopolitiques de notre courant et notre invention du Néo-eurasisme dans les Années 80 :

« NEOEURAZJATYCKA GEOPOLITYKA JEANA THIRIARTA »

Partie II
nos commentaire
par Luc Michel
Service de Presse du PCN-NCP

« GEOPOLITYKA », Bulletin d’analyse scientifique, est publié par l’Institut de Géopolitique, à Czestochowa (Pologne). Le deuxième numéro (ss.246, n° 1 (2) / 2009) de ce bulletin est titré « Géographie de la grande politique » et est consacré au phénomène de l’Eurasie et de l’Eurasisme.

Kornel Sawinski, qui prépare une thèse de doctorat sur Thiriart à l’Université de Czestochowa, y publie un long article, extrêmement bien documenté, intitulé « Neoeurazjatycka Geopolityka Jeana Thiriarta », « la Géopolitique néo-eurasiste de Jean Thiriart », consacré aux thèses géopolitiques de Jean Thiriart, de Luc MICHEL et du PCN.

I

Cet article, qui expose par ailleurs « le complot du Silence des Universités belges et françaises contre Thiriart et le PCN », est révélateur d’une nouvelle génération de travaux universitaires et scientifiques, dont le sérieux contraste avec la désinformation systématique des études occidentales : « en étudiant comment les thèses de Thiriart ont contribué de manière décisive à façonner l’idéologie de l’Eurasisme moderne, on doit prêter attention à ce que tous les chercheurs occidentaux ont ignoré, par exemple Marlène Laruelle, qui a analysé longuement l’Eurasisme, à savoir l’impact décisif de la pensée de Jean Thiriart sur la redéfinition de l’idéologie eurasiste après 1990 ».

On notera que la présentation d’une thèse similaire sur « Thiriart et la Russie » a été refusée en 2007 par l’Université « Libre » de Bruxelles …

Sawinski précise que « les choses semblent bien différentes en Russie. Les concepts de Thiriart inspirent à la fois les théories géopolitiques et économiques du national-communiste Ziouganov (ndlr : le patron du KPRF, le Parti Communiste de la Fédération de Russie) et les concepts eurasiens de Poutine ».

Sawinski étudie aussi l’impact des thèses de Thiriart aux Etats-Unis, sujet encore plus ignoré et méconnu : « Thiriart, comme théoricien de l’Europe unitaire a été abondamment étudié aux Etats-Unis. L’ « Hoover Institute » et les instituts universitaires de l’ « Ambassador College » (Pasadena) ont de grandes archives sur Thiriart. Les thèses de Thiriart sont anti-américaines et subversives, mais par exemple, Zbigniew Brzezinski (ndlr : l’auteur du « Grand échiquier » où il expose les conditions de la domination de l’Eurasie par les USA) s’en inspire ».

II

Cet article prend date dans la réappropriation de notre idéologie. Chaque jour davantage le mur du silence se brise autour du PCN, de ses thèses, de son idéologie. A l’heure du Web.2.0, le mensonge organisé et la réécriture de l’histoire deviennent un art difficile.
Sawinski expose en effet que l’invention idéologique du Néo-eurasisme a eu lieu dans les Années 1980-85 par Jean Thiriart, Luc MICHEL et le PCN, et pas en Russie après 1991 (comme le répètent inlassablement et erronément – l’erreur étant volontaire – les « spécialistes » universitaires occidentaux) : « Au début des Années 80, Thiriart crée avec José Quadrado Costa et Luc Michel, l’Ecole « euro-soviétique », qui proclame l’idée de l’unité continentale de Vladivostok à Reykjavik, en se référant à des critères géopolitiques (…) Il convient de noter qu’en 1990 l’Eurasisme réapparait en Russie et dans d’autres pays européens. Beaucoup des suiveurs de ce mouvement politique, dont le père spirituel était Thiriart, croient aujourd’hui erronément que ce sont eux qui ont fait sortir du gouffre de la mort l’idéologie eurasiste ».

Sawinski rappelle aussi que la première apparition publique dans les grands media du concept néo-eurasiste de l’ « Europe de Vladivostok à Reikjavik » est due à Luc MICHEL dans une interview accordée (à l’occasion de la présentation des listes du PCN aux élections législatives et sénatoriales belges de 1985) au quotidien socialiste wallon « LE PEUPLE » (Charleroi, 14-15 septembre 1985), et titrée « PCN … européen jusqu’à Vladivostok ». A une époque où les soit-disants « inventeurs russes de l’Eurasisme » végétaient dans des groupuscules petit-nationalistes semi-clandestins …

Ce que soulignait aussi déjà la « THESE LARBANOIS » présentée à l’Université de Liège en 2004 (le seul travail sérieux sur notre courant en Belgique).
A propos de ce travail universitaire, Sawinski écrit que « Dans sa thèse de doctorat soutenue en 2004 à l’Université de Liège (Belgique), Jean-Marc Larbanois met l’accent sur ce sujet. Il remonte aux sources de nouvelles « découvertes » et étudie « les partisans de l’Eurasisme », qui est, selon lui, l’une des caractéristiques modernes du « national-communisme ». Larbanois souligne le rôle initiateur du PCN dans la renaissance de l’idéologie eurasiste. Il rappelle la publication de la revue de Luc Michel « Conscience Européenne» n° 9 (en 1984!), consacrée à la « critique de la notion de nationalité dans les théories marxistes-léninistes », et précise que « l’analyse se concentre sur l’Eurasisme, qui était jusque là totalement ignoré (…) Cette idéologie, après l’effondrement de l’Union soviétique, va à nouveau prendre un nouvel élan en Russie et va gagner en popularité dans les milieux nationalistes, nationaux-bolchéviques et conservateurs, et dans certains cercles militaires. Il s’agit d’une percée sans conteste des théories de Thiriart ».

III

Notre Parti ayant aussi à la même époque des Années 1983-85 donné vie à la version moderne du National-bolchévisme, aussi appelée « National-communisme », aussi bien au niveau idéologique qu’organisationnel. Les « chercheurs » occidentaux, qui sont pour la plupart liés étroitement à l’Establishment politique et aux Instituts de l’OTAN, sont sans aucune excuse à ce sujet.

Puisque dès le début des Années 90, on pouvait lire sous la plume de Manuel Abramowicz, à l’occasion de la campagne médiatique de l’Eté 1993 sur le « National-bolchévisme », dans l’Hebdo populaire « TELE-MOUSTIQUE » (Bruxelles, 3 septembre 1993, le plus gros tirage de la presse populaire belge), dans un long article intitulé « Les Nationaux-Bolcheviques : Depuis Charleroi, Ils planifient un Empire de l’Europe à l’Asie ! », ce qui suit : « Le phénomène « national-bolchévique » est né et s’est structuré, il y a plus de dix ans, au cœur de notre Pays noir (ndlr : le nom de la région de Charleroi, la plus grande agglomération de Wallonie). Les nationaux-bolcheviques du PCN ont rhabillé de neuf une théorie paneuropéenne, dont se réclament d’autres mouvements politiques ».

IV

Sawinski aborde aussi la version géopolitique ouest-européenne de l’Eurasisme, le concept d’« Axe Paris-Berlin-Moscou » : « Certaines portes ont été ouvertes par le biais de Thiriart, et ses idées ont été reprises par d’autres milieux. Actuellement, ces concepts ont pris une grande influence sur l’environnement politique, en particulier quand il s’agit de la notion d’axe Paris-Moscou et Paris-Berlin-Moscou, qui viennent directement de Thiriart.

Ce concept, dans le cadre de l’action de Thiriart et du PCN, a été développé pour la première fois en 1993, dans un livre consacré au « Nationalisme radical en France » (ndlr : Ed. de Magrie, Paris, 1994) par Philippe Hertens. Le chapitre sur le PCN est intitulé « Paris-Moscou, le national-communisme ». L’ouvrage publié en 1994, pose la question de l’axe Paris-Moscou. Ce sujet sera également repris par Henri de Grossouvre, mais dix ans plus tard ». Grossouvre publiera son livre « Paris-Berlin-Moscou : La voie de l’Indépendance et de la Paix » à Paris en 2002.

Prokhanov (aujourd’hui ZAVTRA, le fleuron de la presse nationale-patriotique russe), faisait déjà ce constat au début des Années 90 (n°2 (30), Moscou, 10-18 janvier 1992) : « A partir des années 1960, Jean Thiriart, le politologue et géopoliticien belge bien connu, a commencé à développer en détail cette thèse d’opposition des deux continents: de l’Europe et de l’Amérique. Plus tard, ses conceptions ont été approfondies par des théoriciens militaires allemands, en particulier, par Jordis von Lohausen (…) ainsi que par certains adeptes de Charles de Gaulle. Le principe de base de cette opposition est le suivant : l’Europe, ensemble avec la Russie, contre les Etats-Unis ».

V

On notera que nos adversaires du Courant Larouche disent la même chose, dans un livre de Pierre Beaudry en 4 volumes, où la recherche sérieuse côtoie le pire du pire (comme dans toutes les productions de ce Réseau aux relents sectaires, dirigé par Lyndon Larouche, le politicien américain mégalomane), intitulé « SYNARCHY MOVEMENT OF EMPIRE », qui consacre plusieurs longs chapitres à Jean Thiriart, Luc MICHEL et au PCN. Beaudry y souligne le « leadership idéologique » de notre courant sur l’ « antiaméricanisme en Europe » et le Néo-eurasisme.


Beaudry écrit notamment ce qui suit à propos de « Luc Michel, l’héritier politique de Jean Thiriart » : « Il est essentiel de souligner le rôle de ces individus (…) Ces réseaux sont étroitement imbriqués à la fois dans les mouvances idéologiques soi-disant de gauche et de droite (…) Pour les fins d’identification, les dirigeants clés de ces réseaux sont représentés par Jean Thiriart et Luc Michel (…) 1984. Le Parti communautaire national (PCN) renaît. Jean Thiriart sort de sa retraite et devient un conseiller politique du nouveau groupe, qui est maintenant dirigé par Luc Michel le nouveau gourou des Communautaristes (…) Thiriart est réputé être le principal promoteur de la création d’un empire d’Eurasie, de Reykjavik à Vladivostok. Le fantasme de Thiriart, est la création de l’empire d’Eurasie comme la seule puissance à gagner une guerre contre les États-Unis. Comme indiqué par Jeff, dans l’éditorial du Morning Briefing du 21 avril 2004, « l’Europe occidentale, avec l’énorme marché du travail bon marché en Europe centrale et dans les territoires de l’ancienne Union soviétique, remplacera les États-Unis, après le krach, comme la dernière superpuissance du monde debout. » (…) La politique de Thiriart pour l’Eurasie est essentiellement la stratégie géopolitique de la guerre mondiale, ce qui nécessite la création d’un empire eurasien, dans le sens des idées d’Arthur Koestler. Il s’agit d’un projet anti-américain, pour contrer «l’impérialisme américain ». »


Pour comprendre la référence à Arthur Koestler, il faut reprendre ici une longue citation de son livre à clés idéologiques « CROISADE SANS CROIX » (titre original anglais « DEPARTURE AND ARRIVAL ») – que THIRIART reprenait souvent – , où il fait esquisser par un de ses personnages, « Bernard », la vision prométhéenne d’un Empire eurasiatique tout droit sorti des visions de Jünger et Niekisch :

« Eh bien, pour commencer, oubliez au moins la moitié de notre propagande officielle. Il faut bien que nous battions le tambour pour mettre les gens en train. Si nous leur disions la vérité, ils ne comprendraient pas. Ce que nous voyons en réalité, c’est qu’avec le développement rapide de la science et de la technique, l’humanité est entrée dans sa phase de puberté, une phase d’expérience radicales, globales, avec un mépris total de l’individu, des soi-disant droits et privilèges et autres boniments libéraux. Les lois de l’économie classique : douanes, changes, frontières, parlements, Eglises, traditions sacramentelles, le mariage, les Dix Commandements, autant de boniments. Nous partons de zéro. Je vais vous dire comment. …
Fermez le yeux. Imaginez l’Europe jusqu’à l’Oural comme un espace vide sur la carte. Il n’y a là que des champs de force : énergie hydraulique, minerais magnétiques, gisements de charbon, puits de pétrole, forêts, vignobles, régions fertiles ou stériles ; reliez ces sources de forces par des lignes bleues, rouges et jaunes et vous aurai le réseau de distribution. Bleues : la grille d’énergie électrique s’étendant des fjords de Norvège au barrage du Dniepr ; rouges : le flux dirigé des matières premières ; jaunes ; l’échange réglé de produits fabriqués. Tracez des cercles de rayons variés autour des points d’intersection, et vous aurez les centres d’ag-glomérations industrielles. Calculez la quantité de travail humain nécessaire pour servir le réseau à chacun de ses points, et vous aurez la densité convenable de population des différente régions, provinces ou nations. Divisez ces chiffres par la quantité de chevaux vapeur produite et vous obtiendrez le niveau de vie des populations. Effacez ces ridicules frontières, ces murailles de Chine qui traverse nos champs de force ; supprimez ou transférez les usines construites au mauvais endroits ; liquidez la population superflue dans les régions où on a que faire ; transférez les population de certaines régions, des nations entières s’il le faut, dans les espaces où on en a besoin et vers le type de production pour lequel elles sont le mieux douées de par leur race ; supprimez tout champs de force gênant qui pourrait se surimposer à notre réseau, c’est-à-dire l’influence des Eglises, des capitaux étrangers, de n’importe quelle philosophie, religion, système éthique ou esthétique du passé…
– Y compris les totems et les images de la tribu dont vous vous serviez si volontiers ? Interrompit Peter. –
Oui, naturellement, continua Bernard imperturbable, y compris les traditions nationales et la culture des peuples temporairement opprimés. Ils n’abandonneront jamais entièrement leurs revendications anachroniques de souveraineté nationale ; la seule façon d’unifier l’Europe, c’est la conquête. De même, les Etats nains allemands n’ont été unifiés que par les armées prussiennes. Si vous comptez pour ça sur vos capitalistes concurrents ou votre classe ouvrière internationale, vous risquez d’attendre longtemps et, dans l’intervalle, vous pourrez voir vos prolétaires courir oublier tous les vingt ans leur solidarité de classe et courir aux armes pour s’entre-tuer. Vous avez pris le problème à l’envers. Vous étiez des amateurs, mon ami. Les rivalités des tribus ne peuvent être abolies que par une tribu plus grande que les petites. Cela cadre d’ailleurs avec votre dialectique hégélienne. Thèse: le vainqueur; antithèse : le vaincu ; synthèse : vainqueurs et vaincus citoyens unis d’une nouvelle patrie eurasienne gigantesque »…

On notera que dans ce livre violemment opposé à Thiriart et au PCN, qui sont une des bêtes noires des Larouchistes, Beaudry a néanmoins l’honnêteté de préciser la pensée de Thiriart sans la travestir. A propos du livre en allemand de ce dernier, publié en 1966 sous le titre « DAS VIERTE REICH : EUROPA », radicalement opposé à la renaissance d’une puissance allemande, il cite directement Thiriart, qui dans une interview accordée à une chaîne de Télévision américaine en 1987, précisait sa pensée sur ce sujet : « Aujourd’hui, je suis l’un des opposants les plus résolus de quelque « réunification allemande » que ce soit proposée en dehors de liens contrôlés par un Etat de la Nation européenne. Ce titre de mon livre allemand [Das Vierte Reich : Europa] [Le Quatrième Reich : l’Europe] symbolise de façon précise ma pensée : il n’y aura jamais un autre Reich allemand. Le Quatrième Reich (Das Vierte Reich) ne pourra être que toute l’Europe cette fois. »

On n’a pas cette honnêteté entre adversaires ici en Europe occidentale ! A l’occasion de la mort de Thiriart en novembre 1992, l’hebdo belge « L’INSTANT » prétendait faire dire à Thiriart l’exact opposé de sa pensée et, détournant le titre de son livre de 1966, titrait honteusement « L’opticien qui voulait un IVe Reich » …

*****

Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux de recherche de Kornel Sawinski. Qui, précisons le, n’est pas membre du PCN-PNK (Partia Komunitarna Narodowo-Europejska)…


REFERENCES :

– NEOEURAZJATYCKA GEOPOLITYKA JEANA THIRIARTA :
Kornel Sawinski, in GEOPOLITYKA, Biuletyn naukowo-analityczny Instytutu Geopolityki, ss.246, nr 1(2)/2009 (Instytutu Geopolityki, Czestochowa)

– THESE LARBANOIS :
LARBANOIS Jean-Marc, L’ANTI-AMERICANISME DANS LES MOUVEMENTS DITS D’ « EXTREME-DROITE », DEPUIS L’ELECTION DE RONALD REAGAN JUSQU’A L’ELECTION DE BUSH FILS. Université de Liège, Mémoire de Licence en Histoire, Année académique 2003-2004 ;
Un Mémoire (au titre malheureux, imposé par l’Université, puisque Larbanois conclut, comme tous les politologues sérieux, que le PCN ne fait pas du tout partie de la dite « extrême-droite », et y expose longuement notre influence sur … l’extrême-gauche), qui porte principalement sur les Années 1983-98 – Le PCN occupant la place majeure dans cette thèse – et la naissance du PCN en Belgique, avec une longue interview de Luc MICHEL sur 50 pages, une analyse fouillée de la presse francophone du PCN (1983-98) et de nombreux documents (in extenso : textes, manifestes, extraits de presse, interviews) ;
Critique, extraits du Mémoire et interview de Luc MICHEL, in :
LA NATION EUROPEENNE – THE EUROPEAN NATION – LA NAZIONE EUROPEA, Revue doctrinale du Communautarisme européen,
Publiée par le PCN et le CEPSE – Centre d’Etudes Politiques et Sociales Européennes, en collaboration avec le CEREDD et l’INSTITUT D’ETUDES « JEAN THIRIART », Bruxelles, N°, 1 (2e série), juin 2005,
A télécharger sur : http://www.pcn-ncp.com/lne/index.htm

– « TELEMOUSTIQUE » SUR LE NATIONAl-BOLCHEVISME :
Manuel ABRAMOWICZ, « Les Nationaux-Bolcheviques : Depuis Charleroi, Ils planifient un Empire de l’Europe à l’Asie ! », « TÉLÉMOUSTIQUE », Bruxelles, 2 septembre 1993.
Et « Un empire de Flessingue à Vladivostok : Une vieille idée », TELE MOUSTIQUE, Bruxelles, 2 septembre 1993.

– SYNARCHY MOVEMENT OF EMPIRE :
Pierre Beaudry, 4 volumes, Leesburg Virginia, June 2005,
5 Chapitres sur Thiriart et le PCN dans le volume 3, 5e partie :
Vol. 3, 5.1 “The Synarchy International Anti-American Policy”
1.2 Radical European Source Of Anti-Americanism
2.2 Jean Thiriart And Luc Michel Of The Parti Communautaire National (Pcn), Or European Comunitarian Party
8.2 Synarchist Nazi-Communist Jean-Francois Thiriart: A Delphic Model For Larouche’s Eurasian Policy
9.2 Geopolitics Of The Fourth Reich.
10.2 A Revival Of {Mithraic Stoicism}: The Pure Evil Of Power

– L’IMPACT DU « COMMUNAUTARISME EUROPÉEN » A L’EST :
Luc MICHEL, « L’impact Du « Communautarisme Européen » A L’est. 1ère Partie, Du KPRF Au PCN : La Mouvance National-Communiste », in LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles & Paris, n° 21 – décembre 2003 ;
Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031200-1.htm


* NOTE 1
Le quotidien belge (flamand) De Morgen écrivait en décembre 2022 : « Michel va désormais agir en entrepreneur géopolitique pour élargir la sphère d’influence russe en Afrique : « un groupe d’entrepreneurs indépendants, nous avons inventé le concept de guerre hybride. Nous travaillons avec la Russie, mais nous ne payons pas pour les services de sécurité. Une guerre hybride se nourrit de différentes manières : militaire, diplomatique et communicationnelle. Je fais ce dernier. « Et puis il y a le Belge, le militant Luc Michel, avec qui tout a commencé. Lui, avec l’idéologue Jean Thiriart (…) avec l’organisation des élections, a façonné les instruments de la reconquête de l’empire soviétique et a créé un espace, de Lisbonne à Vladivostok ». Michel se réjouit des résultats des derniers référendums dans les républiques populaires de Louhansk, Donetsk…

* NOTE 2
Lire ausi :
Esquisse de la guerre hybride. L’action de Luc Michel en tant qu’ ‘entrepreneur géopolitique indépendant’
https://www.palestine-solidarite.fr/esquisse-de-la-guerre-hybride-ix-mon-action-en-tant-qu-entrepreneur-independant/

* NOTE 3
Une précision. Les politologues sérieux, pas les flics de la pensée politique des Universités franco-belges (qui sont souvent des flics tout court, correspondant des polices politiques), classent dans une même catégorie, qu’ils nomment le « National-communisme », des mouvements politiques comme le KPRF russe, le régime de LUKASHENKO au Belarus ou encore le SPS de MILOSEVIC ou la JUL, la « Gauche Unie Yougoslave » de Mirjana MARKOVIC. ET bien entendu notre PCN, qui idéologiquement et politiquement, les a tous précédé de presque une décennie. Lorsque nous étions représentés au Parlement Wallon, en Belgique, dans les Années 1996-98, la questure nous avait étiquetés «national-communistes» (le FN y était étiqueté « extrême-droite »). En 1996-98, nous avions des élus, dont un député, au Parlement Wallon, au Parlement de la Communauté française de Belgique et de 1996 au 1999 au Conseil provincial du Hainaut.

* NOTE 4
« Une tentative du même M. THIRIART (la Jeune-Europe des années 60) a essuyé un échec. Au début des années 80 ses adhérents ont fait une nouvelle tentative: le PCN a été fondé en Belgique (…) Le parti des adhérents de M. THIRIART c’est quelque chose dans le genre de l’Internationale de Marx (…) (A. IVANOV dans ROUSSKI VESTNIK, « Les idées de Jean Thiriart: un commentaire nécessaire », Moscou, septembre 1992).


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http://www.eode.org/
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