Luc MICHEL
2022 11 21

Selon des résultats provisoires rendus publics lundi, le chef de l’État sortant de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, récolte 44,2 % des suffrages exprimés dans près de la moitié des bureaux vote du pays et se place ainsi en tête de la présidentielle. Les résultats définitifs de cette élection à un tour seront connus samedi.

Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir, se place en tête de l’élection présidentielle avec une large avance, selon les résultats provisoires rendus publics lundi 21 novembre par le ministre de l’Intérieur. Teodoro Obiang obtient pour l’heure 44,2 % des suffrages exprimés dans près de la moitié des bureaux vote du pays.

Très loin derrière le président sortant, les opposants Andrés Esono Ondo de Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS, groupuscule de l’opposition compradore, appuyé par le néocolon de Madrid et Buenaventura Monsuy Asumu du Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD) obtiennent respectivement 1.34 % et 0.35 % des voix.

Les résultats définitifs de cette élection à un tour seront officiellement rendus publics samedi 26 novembre.

LA CAMPAGNE DE DESINFORMATION DE LA PRESSE ESPAGNOLE ET FRANCAISE POUR DESCREDITER LES RESULTATS DES ELECTIONS A COMMENCE !

ABC,EFE,TVE, DIARIO et cie, dimanche nuit, ont lancé des informations contre la personne du Président Obiang, contre sa victoire, et ils donnennt la parole à la CPDS qui a lamentablement echoué. La presse du Quai d’Orsay, Jeune Afrique et Le Monde (Réseaux Sorös) font écho aux journalistes de la Moncloa …
La jeunesse n’ a pas suivi la CPDS !
LA DICTATURE DE MACIAS IMPOSEE PAR FRANCO ET LE COLON DE MADRID EN 1968


« Le 12 octobre 1968, le Tigre de Malabo arrive au pouvoir » concède Jene Afrique : « Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée. »

« Alfonso Nsue Mokuy, troisième vice-Premier ministre chargé des droits de l’homme, convoquait le passé » en 2016 :

« À l’époque de Francisco Macías Nguema, quiconque détenait la moindre parcelle de pouvoir avait droit de vie ou de mort sur vous », raconte cet ancien journaliste. Plus tard dans la nuit, à l’approche de Bata, il désigne un terrain vague attenant à une caserne militaire. « Des femmes étaient retenues là. Certaines étaient les épouses de ministres tombés en disgrâce. Elles étaient mises à la disposition des militaires, parfois après avoir été violées par Macías sous les yeux de leur mari. »

« L’ancienne colonie espagnole s’apprête à fêter le cinquantième anniversaire de son indépendance, le 12 octobre 1968, date de l’arrivée au pouvoir de Francisco Macías Nguema, premier président de Guinée équatoriale. On estime à 40 000 le nombre de personnes assassinées (…) Alors qu’il était encore en fuite, sa modeste villa de Nzengayong est fouillée. Y est découverte une prison, où s’entassent jusqu’à 300 personnes. Et des charniers. Les détenus y étaient torturés avant d’être abattus à coups de gourdin, parfois par le maître des lieux lui-même. Le souvenir de ces onze années de terreur reste vivace, mais de Francisco Macías Nguema Biyogo Ñegue Ndong, on sait peu de choses. Au lendemain de l’indépendance, face aux vociférations anti-espagnoles du Tigre de Malabo, le général Franco censure toute information provenant de l’ancienne colonie. Puis la Guinée équatoriale se ferme à la presse étrangère, et de nombreuses archives sont détruites par Macías lui-même. Peu cultivé, il honnissait les « intellectuels ». Le terme avait d’ailleurs été banni. Certains ont été exécutés pour l’avoir prononcé. D’autres pour l’avoir été. »

« COLLABORATIONNISTE » DIT JEUNE AFRIQUE

« Macías se comparait à un tigre, mais de cet animal absent de la jungle équato-guinéenne, il n’avait que le nom. Complexé, fébrile et agité, tout au plus ressemblait-il au coq qu’il avait choisi comme emblème pour sa campagne, en 1968. Fang issu du clan des Esangui, il naît en 1924 à Nfengha, mais c’est dans le district de Mongomo qu’il s’établit avec sa famille (…) De père et mère gabonais (ils venaient du Woleu-Ntem), il étudie à l’école catholique, entre dans l’administration coloniale et obtient son émancipation en 1950. Interprète auxiliaire au « tribunal de race », il devient maire de Mongomo (kollabo de Madrid). »

TEODORO OBIANG S’ACHEMINE VERS LA VICTOIRE, FORT D’UNE COALITION DE 15 PARTIS, DONT LE PARTI DEMOCRATIQUE DE GUINEE EQUATORIALE (PDGE) AU POUVOIR.

Le chef de l’État, un leader panafricaniste, a pris le pouvoir par l « Golpe de la libertad » en 1979 dans ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale indépendant de l’Espagne depuis 1968 :

« En cette soirée du 3 août 1979, difficile de savoir combien d’Équato-Guinéens écoutent Radio Malabo. Depuis de longs mois, au sein même de la capitale, une bonne partie des foyers peine à avoir accès à l’électricité. L’eau potable, elle, coule à peine deux heures par jour. Sur le coup de 20 heures, une voix au timbre martial retentit pourtant sur les ondes de la première radio du pays. « Depuis près de onze ans, le peuple de la République de Guinée équatoriale subit la situation chaotique imposée par le régime dictatorial du président Macías Nguema Biyogo, qui a plongé le pays dans un état d’anarchie totale, fait de terreur, d’assassinats, de mauvaise gestion et de misère », débute-t-elle. Puis le couperet tombe : « À l’aube, un Conseil militaire a décidé de prendre le pouvoir. » Un nom, celui du nouvel homme fort de Malabo, vient clore l’intervention radiodiffusée, tel une signature : « Monsieur le lieutenant-colonel, vice-ministre des Armées, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo »… », commente Jeune Afrique.


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