PANAFRICOM / 2016 06 06 /

Mes thèses progressent ! Vite et bien. L’ambassadeur du Burundi à l’ONU accuse ce jour (sur Twitter) : « La BurundiCrisis visait à partitionner la RDC par un Bujumbura faible ». « Le changement de régime au Burundi visait en amont la RDC. Le président Nkurunziza a refusé de cautionner l’invasion de la RDC en vue de sa partition ».

L’Ambassadeur du Burundi aux Nations-Unies, Albert SHINGIRO, et moi, panafricaniste comme moi, avons la même vision de la double crise du Burundi et de RDC, deux pays frères, aujourd’hui liées géopolitiquement par une même communauté de destin. Il s’agissait de faire tomber le domino Burundi (jugé maillon faible) pour ébranler ensuite le domino RDC, pays-continent que certains à la Maison blanche, au State Department et au Pentagone rêvent de partitionner. La Théorie des dominos domine la stratégie américaine mondiale depuis la fin des Années 50 …

LA TRAHISON DES « PANAFRICANISTES DE MARGARINE »

Le Burundi et la RDC sont une seule et même bataille panafricaniste. De leur résistance nationale et régionale dépend le futur de l’Afrique libre. C’est la raison pour laquelle je suis sans indulgence pour les « panafricanistes de margarine » (qui sont au panafricanisme ce que la margarine est au beurre, un erstaz sans saveur). Défendre les thématiques et les agendas occidentaux au nom d’une « démocratie universelle » et des sucreries euro-américaines sur les constitutions et les « deux mandats », et soutenir, à Kinshasa comme à Bujumbura, l’agression des occidentaux contre deux présidents africains, c’est plus qu’une faute (se tromper d’analyse), c’est un crime : la trahison de l’Afrique !

Luc MICHEL / PANAFRICOM

SHINGIRO

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