PANAFRICOM/ 2016 08 12/
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# I – LES FAITS : ‘IWACU’ ET LA CAMPAGNE DE DESTABILISATION CONTRE LUC MICHEL

IWACU est au centre des attaques contre Luc MICHEL pour le volet « polémique sur les discussions d’ARUSHA II » (pas moins de quatre articles, largement repris dans la « nouvelle presse africaine », celle de Sorös). Le ton des articles est contenu. Mais le Forum joint à chaque article lui déverse médiamensonges, diffamations et insultes ah hominem à plein tombereaux. Une façon maladroite de penser échapper aux responsabilités éditoriales, un média étant responsable du contenu de ses forums et autres couuriers de lecteurs …

IWACU DANS L’ILLEGALITE !

Antoine Kaburahe, directeur des publications d’Iwacu, « a dû s’exiler en Belgique à l’automne 2015. Menacé dans son pays, il continue de diriger à distance le dernier média indépendant du Burundi », se vante-t-il sur son website. Le souci c’est que sur le même site il s’en dit le Directeur de publication et donne, comme le requiert la Loi burundaise, une asresse à Bujumbura. Le principe de la fonction de « directeur de publication » (identique à celle de l’ « éditeur responsable » de droit belge), c’est précisément d’être présent sur le territoire où est établi le média, de pouvoir comparaître en justice, et, s’il échet, de pouvoir être condamné.
Réfugié en Belgique, Antoine Kaburahe ne peut plus donc l’être.

Soit le site reste de droit burundais et il est dans l’illégalité. Soit IWACU est de facto devenu un média établi en Belgique et là aussi est en défaut. Comme le site du CNARED, les « opposants burundais » semble bien légers vis-à-vis de leurs obligations légales !

MAIS AU FAIT C’EST QUOI ET QUI ‘IWACU’ ???

IWACU est devenu le partenaire du MONDE AFRIQUE, directement sponsorisé par la fondation OSIWA de Georges Sorös, le financier des « révolutions de couleur » (1). Pour ceux qui nous accusent de « complotisme » ! « Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) est membre du réseau mondial des Fondations Open Society initiées en 1993 par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros », explique sans vergogne le quotidien parisien.

Parmi Les soutiens d’IWACU, le Parlement belge (l’ancien mandataire colonial, responsable direct de la haine ethnique importée au Burundi). Son directeur Antoine Kaburahe, qui a pris la nationalité belge, ayant même obtenu une « subvention du ministère belge des Affaires étrangères ». Il reconnaît que IWACU « vit sous perfusion de l’aide étrangère » ! Il explique aussi que « Mi-novembre (2015), des convocations du procureur (du Burundi) pleuvent. Il serait impliqué dans le coup d’Etat de mai alors qu’il se trouve en Europe… Comme pour un vulgaire criminel, le procureur lance un mandat d’arrêt international et une demande d’extradition. Depuis, le directeur du groupe de presse d’Iwacu se trouve en Europe ».

Le site est aussi soutenu par la Mairie de Paris et le PS français (Anne Hidalgo).
On notera à ce sujet que ce sont les mêmes réseaux du PS et de la sociale-démocratie franco-belge qui ont organisé l’opposition équato-guinéenne fantoche, la CORED (en pleine décrépitude) (2). Voir la similitude de sigle (sur le soi-disant « rétablissement de l’état démocratique ») entre CORED et CNARED « burundaise » …

(1) Voir mon interview pour la radio russe :
LUC MICHEL ANALYSE LES RESEAUX AMERICAINS QUI MANIPULENT LA PRESSE AFRICAINE / SUR RADIO SPUTNIK (6 JUIN 2015)
Podcast sur https://vimeo.com/130537885

(2) Lire mon enquête :
DESTABILISATION DE L’AFRIQUE MADE IN USA :
COMMENT LA PRESSE AFRICAINE SE FAIT INTOXIQUER PAR LES ‘SONDAGES’ DES VITRINES LEGALES DE LA CIA !
Sur http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.280515.htm

# II – PREMIER DROIT DE REPONSE DE LUC MICHEL,
PRESIDENT DU PCN ET DE PANAFRICOM,
ADRESSE AU WEBSITE IWACU (BURUNDI)

Mis en cause de manière inacceptable et insultante dans un article intitulé “Amahoro Burundi : Le dialogue vecteur de culture de la paix et de la Réconciliation” (dans les commentaires) publié sur le Website IWACU, en date du 13 mai 2016, Luc MICHEL, président du PCN et de PANAFRICOM, tient à apporter les précisions suivantes :

Je suis grossièrement insulté dans les commentaires de cet article de « neo nazi belge » (sic), insulte récurrente dans vos publications et leurs commentaires (notamment en date du 6 mai 2015). Je déplore ce ton insultant, reprise de ragots issus de mes adversaires politiques les moins malins, qui vous déconsidère. L’insulte abaisse toujours l’insulteur ! Elle révèle aussi l’absence d’arguments sérieux pour débattre. Rien ne concerne mes engagements réels. Le lecteur jugera !

Je ne suis pas un « militant néonazi » et n’ai jamais appartenu, ni comme dirigeant, ni comme cadre ou membre, à l’organisation française mentionnée abusivement par Wikipedia. Ma soi-disant « biographie » sur Wikipedia (et ses clones d’extrême-droite), qui a été rédigée pour me nuire et me déconsidérer par mes adversaires politiques, liés aux polices politiques de l’OTAN, comporte des éléments inexacts et, mensonge par omission, dissimule une grande partie de mon parcours politique réel. Je vous met au défi de produire un seul de mes nombreux écrits (j’ai publié plus de 16.000 éditoriaux depuis 1983) depuis 32 ans qui soit en faveur du Nazisme.

Les faits dissimulés par Wikipedia sont les suivants :

* Je dirige depuis plus de 20 ans le COLLECTIF ANTINAZI « EUROPÄISCHER WIDERSTAND » (en référence à la Résistance allemande antinazie), qui combat précisément le néonazisme et le racisme.
J’ai été l’adversaire principal du Front National en Belgique, à qui j’ai brisé les reins en 1994-96 par mes actions politiques et judiciaires victorieuses devant les tribunaux belges. Je combat aussi le FN des Le Pen. En 1998, à l’élection partielle de Toulon (France) en avril 1998, nous présentions une liste intitulée : « PCN. LES JEUNES CONTRE LE PEN ET POUR L’INTERDICTION DU FN ».
Notre Collectif a aussi combattu dans les pays baltes et en Moldavie pour le respect des droits des minorités ethniques, russophones notamment. Et contre la réhabilitation du nazisme par les états révisionnistes baltes et ukrainien.
Je n’ai aucune leçon d’antifascisme à recevoir de qui que ce soit !

* Le PCN n’est pas un « parti d’extrême-droite » et encore moins « néonazi ». Accusation insultante proférée par nos adversaires politiques, en particulier au sein de l’appareil d’état belge. Les observateurs sérieux le constatent tous.
Par exemple, le COURRIER HEBDOMADAIRE DU CRISP (n° 1598-1599 . 1998), revue scientifique belge de sciences politiques – la référence en Belgique nous a-t-on dit à l’ULB – écrivait sur le PCN en 1999 ce qui suit : « Le programme et les actions du PCN sont en opposition avec les thèses racistes des formations d’extrême droite classiques. Ce parti se revendique du « Communautarisme européen » et est constitué, selon un document interne, de 7 tendances politiques (nationale-boIchévique, léniniste européenne, syndicaliste révolutionnaire, nationale-révolutionnaire, vert radicale, socialiste radicale et démocrate européenne) ».
François Heinderyckx professeur à L’INSTITUT DES SCIENCES POLITIQUES de L’UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES, classait le PCN à l’occasion des élections européennes de 1999 et sur base de son programme parmi la « gauche révolutionnaire » (Dossier spécial Elections 1999, analyse des campagnes, consulté sur le site internet d’INFONIE, Belgique).
A noter aussi que L’ANTISEMITISM WORLD REPORT 1993, publié à Jérusalem par l’Institute of Jewish Studies, dans son édition anglaise, si il reproche au PCN son antisionisme, précise que « The PCN is not a far-right organisation ».

* Je dirige une ORGANISATION PANAFRICANISTE, PANAFRICOM (PANAFRIcan action and support COMmittees), qui défend le « Néopanafricanisme », des comités étant présent en Afrique, en Europe et au Canada. Le SG pour notre « réseau Afrique », Gilbert NKAMTO, est camerounais.
C’est en tant que président de PANAFRICOM que j’ai été reçu par les présidents équato-guinéen Obiang Nguema Mbassogo (avril 2015), tchadien Idriss Déby Itno (mars 2016), burundais Pierre Nkurunziza (mai 2016) et Joseph Kabila Kabange (mai 2016).
J’ai pris la parole au nom de PANAFRICOM dans des réunions internationales consacrées au « nouveau Panafricanisme » : Colloque d’Abidjan (à l’Assemblée nationale, avril 2016), Conférence de Bujumbura (mai 2016), Café Politique du PPRD (Kinsasha, mai 2015), Conférence de Québec (juillet 2016).

* Parallèlement à mon action en Europe depuis plus de 30 ans, menée autour du « Néoeurasisme » (réinventé par ma Revue CONSCIENCE EUROPEENNE en 1984), j’ai un parcours panafricain de plus de 25 ans, commencé en Jamahiriyah libyenne avec le MCR, et qui m’a conduit à PANAFRICOM.
Mais aussi à la TV panafricaine AFRIQUE MEDIA, où je suis éditorialiste et producteur d’émissions de géopolitique (Grand Reporter, Grand Jeu).

Luc MICHEL (12 août 2016)
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