De manière générale, les camerounais affirment que la France veut imposer à la tête du Gabon, Jean Ping, un candidat déclaré perdant par la Commission électorale nationale permanente (Cénap), au détriment du président Ali Bongo, déclaré élu.
Dans la rue, les personnes rencontrées vont plus loin. Dans leurs déclarations, elles signalent que le « chinois », le « bridé », a perdu l’élection, et que celui-ci, veut faire déclencher une guerre pour que ses amis de la communauté internationale interviennent.
Une toute petite portion de la brochette de personnes interrogées pense que Ping pourrait être déclaré élu. Sur les réseaux sociaux, c’est la même tendance, dans leurs publications, les camerounais crient au scandale et dénoncent la manipulation de la France via ses médias d’Etat ou “complices”.
Des messages anti-français resurgissent comme au moment de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
 
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