LUCMICHEL. NET/ 2016 11 06/
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« Le FBI recommande de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l’affaire des emails privés » annonce l’AFP. La police fédérale américaine maintient sa recommandation de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l’affaire de ses emails, après avoir examiné un lot de nouveaux messages électroniques ayant transité par sa collaboratrice, a annoncé dimanche un élu du Congrès.

A QUEL JEU TROUBLE JOUE LE FBI ?
QUEL ACCORD A-T-IL PRIS AVEC HILLARY CLINTON ?
UN CHANTAGE D’ETAT ET LE RETOUR AUX ANNEES HOOVER ?

Précisément dans le DEBAT dominical d’AFRIQUE MEDIA, dans une séquence spéciale sur la Présidentielle US, je m’interrogeais sur le jeu trouble du directeur du FBI James Comey (un ultra conservateur nommé par Bush II en 2003) : « on voit enfin apparaître le rôle trouble du FBI dans la campagne électorale. Un rôle qui fait penser aux « Années Hoover » où le premier directeur du FBI tenait toute la politique américaine dans sa main dans les Années 1945-62 ; Et faisait même chanter les Kennedy » …

Cette annonce est évidemment favorable à la candidate démocrate, dans une lettre que le FBI a adressée à des élus du Congrès, et « pourrait apporter un coup de pouce à Hillary Clinton à 48 heures du scrutin présidentiel américain » (commente l’AFP).

Ce nouveau rebondissement va effectivement dans le bon sens pour Mme Clinton. Le FBI réduit cette affaire, qui aurait du conduire Hillary devant un Grand jury (et en prison), au simple usage d’un serveur privé pendant qu’elle était secrétaire d’Etat. Une pratique dont elle a elle-même reconnu, contrainte et forcée, que c’était une erreur d’un point de vue de la sécurité des échanges d’informations sensibles. Les républicains et Donald Trump en tête ont attaqué sans relâche sur ce thème et ont convaincu nombre d’électeurs que l’on ne pouvait pas faire confiance à Mme Clinton et surtout pas lui confier les clés de la Maison Blanche.

COMPRENDRE CETTE AFFAIRE DES EMAILS
ET LE SCANDALE DE BENGHAZI QUI LUI EST LIE …

Le 11 septembre 2012, des miliciens islamistes lourdement armés ont attaqué le complexe diplomatique américain de Benghazi, dans l’est de la Libye. L’ambassadeur US Christopher Stevens et trois Américains sont morts dans l’attaque sur laquelle la lumière n’a jamais vraiment été faite … jusqu’à ce que les enquêtes parlementaires s’emparent d’une partie des emails de Hillary Clinton, alors Secrétaire d’Etat US (ministre des Affaires étrangères d’Obama) et s’interrogent sur le rôle trouble de Hillary dans cette affaire. Le scandale de Benghazi devenant une partie de celui des emails de Clinton.

L’affaire pose trois questions fondamentales à Hillary :
1. Quelles sont les responsabilités de Hillary Clinton dans l’affaire de Benghazi et la mort de l’ambassadeur Stevens ?
2. Que cache-t-elle ? Pourquoi a-t-elle fait disparaître trente mille de ses emails de cette période, malgré l’injonction d’un procureur fédéral ?
3. Pourquoi les enquêtes parlementaires américaines traînent-elles et auraient du déjà conduire Hillary, selon Trump, « en prison » ?

La mise hors cause apparente du FBI ne répond à aucune de ces trois questions !
Pas plus qu’elle n’apporte de réponses aux questions posées par les révélations de Wikileaks …

* Voir sur PANAFRICOM-TV/
Luc Michel: le scandale Clinton-Benghazi.
L’arme de Wikileaks et Trump contre hillary (LIGNE ROUGE sur AFRIQUE MEDIA)
sur https://vimeo.com/186471212

UNE ENQUETE DU FBI QUI VA A L’ENCONTRE DES ENQUETES PARLEMENTAIRES ET LAISSE DE COTE LA DESTRUCTION DE 15.000 EMAILS

L’équipe du FBI a « passé en revue toutes les communications de ou à destination de Hillary Clinton pendant qu’elle était secrétaire d’Etat. Sur la base de cette enquête, nous n’avons pas changé les conclusions que nous avions exprimées en juillet en ce qui concerne Mme Clinton », souligne la lettre du directeur du FBI, James Comey. « Nous sommes heureux que cette question soit résolue », a déclaré la directrice de la communication de Hillary Clinton, Jennifer Palmieri.

Le directeur du FBI, James Comey avait provoqué une onde de choc il y a dix jours en relançant l’affaire des emails de la candidate démocrate. Un geste qui a été vertement critiqué par les démocrates, applaudi par les républicains et qui coûté cher à Mme Clinton dans les sondages. Et placé James Comey en position d’arbitre !

* dessin de Carlos Latuff (Brésil).

LUC MICHEL

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