PANAFRICOM/ 2017 06 06/

En complément des analyses de Luc MICHEL, président de PANAFRICOM, sur
AFRIQUE MEDIA TV (pas moins de trois émissions, pour ce sujet
important, les matinales LIGNE ROUGE des 5 et 6 juin et FACE A
L’ACTUALITE, le débat du mardi soir) …

LE TCHAD A TENTÉ EN VAIN DE BLOQUER LA PUBLICATION D’UN RAPPORT DE
L’ONU – DIFFAMATOIRE ET UNIQUEMENT A CHARGE – DÉNONÇANT LES EXACTIONS
DE SES SOLDATS EN RCA ENTRE 2013 ET 2014

C‘est par un courrier daté du 24 mai, et adressé au Haut-commissaire
des Nations unies aux droits de l’homme, que les autorités
tchadiennes, par la plume de son ministre de la Justice AHMAT MAHAMAT
HASSAN (qui fut un des panelistes d’Afrique Média) , ont dénoncé ce
rapport mettant très clairement en cause les troupes tchadiennes en
RCA pour des exactions contre les populations civiles. “Le
gouvernement du Tchad proteste vivement contre ce rapport rédigé à
charge, […] truffé d’allégations mensongères, diffamatoires et
attentatoires à la dignité des soldats tchadiens”, écrit-il. Et
concluant : “Le Tchad se réserve le droit de reconsidérer (ses)
relations avec les différentes instances des Nations unies”.

L’enquête de l’ONU détaille de soi-disant « 620 crimes commis par des
militaires ou des groupes rebelles en Centrafrique entre 2003 et 2015,
dont de nombreuses exactions avec morts de civils impliquant des
soldats tchadiens ». D’ailleurs, Les forces tchadiennes formaient le
plus gros contingent de la Mission internationale de soutien à la
Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) entre décembre 2013 à
mi-avril 2014, ont dû se retirer prématurément, suite à des
accusations répétées d’exactions, montées en scandales par la presse
française proche du Quai d’Orsay (dont le quotidien Libération,
chantre du « printemps africain »), dont le « massacre d’une dizaine
de civils à Bangui ». « 400 civils ciblées » disait alors la presse
aux ordres !

UNE VIEILLE HISTOIRE MONTEE EN SCANDALE PAR LA PRESSE FRANÇAISE PROCHE
DU QUAI D’ORSAY ET DIRECTEMENT IMPLIQUEE DANS LE « PRNTEMPS AFRCAIN »

En juin 2014 déjà, un rapport similaire de l’ONU, dont aussi le TCHAD
avait tenté d’en bloquer la diffusion, avait déjà soulevé l’ire de
N’DJAMENA. Il s’agissait d’un rapport préliminaire de 26 pages, dans
lequel quelques lignes étaient consacrées au cas tchadien en RCA. Les
auteurs  y expliquant qu’il existerait « de nombreuses preuves
démontrant un soutien financier et militaire du gouvernement tchadien
à la SELEKA ».

Dans son communiqué officiel de l’époque, le gouvernement tchadien
n’hésitait pas déjà à parler de « campagne gratuite de diabolisation
contre le pays ». S’interrogeant également sur les intentions réelles
des responsables onusiens qui, « à chaque occasion, n’hésitent pas à
accuser le Tchad. […] Le gouvernement tient à rappeler une dernière
fois qu’il n’a pas soutenu, ne soutient pas et ne soutiendra jamais un
mouvement armé ayant l’intention de déstabiliser la RCA ou tout autre
pays africain », concluait le communiqué.

Photo : le ministre tchadien de la Justice AHMAT MAHAMAT HASSAN.

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