Extraits du JDD :
 
« Emmanuel Macron se rend à Alger mercredi pour une visite de quelques heures et il va devoir ménager un partenaire tout aussi crucial que susceptible.
La France aimerait qu’Alger coopère davantage sur le plan militaire et instrumentalise moins les différents acteurs qui usent de leurs pouvoirs de nuisance, au Mali comme au Niger mais également en Libye. La difficulté tient au fait que l’Algérie ne fait pas partie du G5 Sahel et qu’elle se refuse à intervenir en dehors de ses frontières. Sans compter sur le fait que certains des chefs terroristes opérant dans cette zone immense sont d’origine algérienne et bien connus des services algériens. »
 
« Reste aussi une question sensible entre les deux rives de la Méditerranée, celle des flux migratoires. C’est un sujet dont on parle peu mais c’est vrai qu’en se focalisant sur la Libye, on en oublie que des filières existent en Algérie comme au Maroc pour monter vers l’Europe. Et l’on craint dans les chancelleries et les états-majors qu’en cas de sérieuse instabilité politique, notamment en Algérie avec un président âgé et malade et une guerre des clans qui n’a jamais vraiment cessé, la France ait un jour à affronter une vague massive. Ce sujet est tabou mais là-bas comme dans la diaspora, il inquiète au risque de polluer une relation franco-algérienne toujours empreinte d’une forme de prudence en raison de l’opacité du pouvoir et des ressentiments du passé. »
 
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