LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 03 20/

Le dossier de l’exposition « Pierre le Grand en France » revient dans l’actualité, alors que celle-ci a fermé ses portes. Nous assistons en France au choc de trois ‘soft powers’ : la français, le Russe et l’américain. L’occasion de la mise sous les projecteurs de cette confrontations a été une grande interview de l’historienne Hélène Carrère d’Encausse, d’origine russe, sur la Russie de Poutine au ‘Figaro’ (1). Immédiatement, et grossièrement, agressée par les réseaux BHL, élément-clé du « parti américain » en France, notamment dans sa revue ‘La Règle du Jeu’, et qualifiée de « propagandiste du dictateur Poutine » (2). Le précédent round avait opposé Macron à Poutine, ‘soft power’ français au ‘soft power’ russe, lors de l’ouverture de l’exposition et de la visite du président russe à Versailles.

Le prochain round sera le 3 avril prochain, lorsque Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française et historienne de la Russie, donnera une grande conférence à Paris, intitulée … « La Russie de Pierre Le Grand à Vladimir Poutine » !

Mais pourquoi l’exposition « Pierre le Grand en France » focalise-t-elle cette confrontation multiple ?

LA RUSSIE AU CŒUR DE LA CULTURE EUROPEENNE :

L’EXPO ‘PIERRE LE GRAND’ AU CHÂTEAU DE VERSAILLES …

* Château de Versailles

Expo PIERRE LE GRAND, UN TSAR EN FRANCE 1717

Au Grand Trianon du 30 mai au 24 septembre 2017

En partenariat avec le Musée russe d’Etat de L’Ermitage

* Voir sur EODE-TV :

‘PIERRE LE GRAND, UN TSAR EN FRANCE. 1717’

(LE CLIP DE L’EXPOSITION AU CHÂTEAU DE VERSAILLES)

sur https://vimeo.com/260972183

C’est avec le tsar Pierre le Grand, que la Russie est devenue une grande puissance intégrée dans le jeu des puissances européennes. Jusqu’à devenir LA grande puissance continentale dominante entre 1941 et 1943 (sous sa forme de puissance maximale, la Russie Soviétique de Staline, nouveau Pierre le Grand). Ce qu’elle est toujours aujourd’hui …

REFLEXION GEOPOLITIQUE SUR LA RUSSIE PUISSANCE EUROPEENNE ET L’HERITAGE DE PIERRE LE GRAND

Derrière l’Expo Pierre le Grand à Versailles, il y a les symboles de trois siècle de géopolitique paneuropéenne ! Nous sommes au cœur des fondamentaux de la Géopolitique :

Pendant une période géopolitique de l’histoire européenne (qui était alors l’histoire mondiale), qui va de Louis XIV à Waterloo, la France a été LA puissance continentale européenne, celle de Louis XIV et Louis XV à Versailles précisément, celle qui au bout de ce cycle a tenté l’unification du continent avec Napoléon Ier. C’est « l’Europe française ». Après Waterloo, la main ira à l’Allemagne de Bismarck à 1942, c’est « l’Europe allemande » qui perd son banco géopolitique devant Moscou (piège stratégique tendu par Staline) (3) puis Stalingrad. Dans ce « grand jeu » paneuropéen, la main passe à nouveau. La puissance continentale passe à Moscou en 1942, elle y est toujours et la Russie est l’héritière géopolitique (terriblement amoindrie) de l’URSS !

Face à la puissance continentale, la thalossacratie, la puissance maritime : cet impérialisme anglo-saxon, passés des mains des « cousins » britanniques à celles de Washington et Wall-street (l’impérialisme yankee a deux capitales) entre 1917 et 1944 (4). LE conflit géopolitique classique, qui resurgit périodiquement, car la Géopolitique a horreur du vide, au travers de l’Histoire depuis 2.500 ans (Sparte vs Athènes, puis surtout le conflit de base : Rome vs Carthage, très actuel puisque nous vivons depuis 1792 la longue « quatrième guerre punique » (5), où les USA, après Londres, sont la nouvelle Carthage) …

WATERLOO TOURNANT DE LA GEOPOLITIQUE EUROPEENNE

 Il y a peu de batailles décisives pour orienter le cours de l’Histoire. Moscou (fin 1941, début 1942), puis Stalingrad scellent la défaite du IIIe Reich et empêchent un XXe siècle dominé par Hitler. Waterloo consacre elle un siècle de domination britannique mondiale, celle de la Finance, suivi d’un siècle de domination américaine, celle de Wall-Street.

Le règne géopolitique et économique des cousins néo-carthaginois anglo-saxons ! Idéologiquement c’est la défaite des forces révolutionnaires pour un siècle aussi, celle du Jacobinisme, matrice des révolutions des XIXe et XXe siècles. Le « long XIXe siècle » (dixit Hobsbawm) sera un siècle de révolutions brisées, vaincues, récupérées, celui des combats désespérés de Mazzini et de Marx, de Blanqui et de Engels, des décembristes et des jacobins russes, de la Seconde Commune de Paris en 1871 … Il y a 135 ans entre la Première Commune de Paris de 1792 (celle de Robespierre et de la Montagne jacobine, dans lesquels se reconnaissait Lenine) et la Grande Révolution d’Octobre bolchevique fin 1917. Le 18 juin 1815 la réaction d’Ancien régime triomphe, le temps de s’agglomérer aux dynasties bourgeoises pour former les oligarchies dominantes contemporaines. Waterloo, bien au-delà du destin particulier de Napoléon ou même de la France, est un tournant géopolitique et idéologique.

VERSAILLES, VITRINE DE LA PUISSANCE DE LA FRANCE

Versailles, vitrine de la puissance de la France de Louis XIV, symbolise la nostalgie historique de cette « Europe française » qui est morte à Waterloo, qui ne reviendra plus. Une nostalgie qui paralyse l’esprit et l’imagination de toute la classe politique française, qui s’imagine que la France est encore une grande puissance. Ce qu’elle n’est plus internationalement depuis Waterloo (6) précisément. Mais aussi depuis le grand suicide de la « grande guerre civile européenne », du grand suicide collectif de l’Europe en août 1914 !

C’est à ce miroir de la grandeur française, qui n’est plus qu’une image morte, que s’oppose la réalité de la puissance russe, que Poutine a maintenue et reconstruite sur l’héritage soviétique ! Une puissance russe émergée avec Pierre le Grand il y a tout juste trois siècles. Choc des cycles géopolitiques qui passent au regard de l’Histoire …

POUTINE A VERSAILLES

Vladimir Poutine s’était mis dans les pas de Pierre le Grand à Versailles. Le président russe, reçu par Emmanuel Macron au château de Versailles, avait inauguré l’exposition consacrée à la visite en France du tsar, il y a 300 ans. En mai 1717, le tsar russe Pierre Ier prenait dans ses bras Louis XV, alors âgé de 7 ans. Trois siècles plus tard, Vladimir Poutine, en visite en France, se contentera d’une poignée de main avec le jeune Emmanuel Macron. Si leur rencontre était très attendue sur les plans diplomatique et politique – les relations franco-russes s’étant nettement détériorées –, l’Élysée avait également souhaité lui donner une dimension culturelle et symbolique. Ce ne fut qu’un bref feu de paille, éteint dès la très sèche conférence de presse commune des deux présidents.

Derrière cette confrontation qu’a été réellement derrière les faux sourires diplomatiques (« la diplomatie est le langage du mensonge » dira Poutine au ‘Club Valdai’ en septembre 2014) la rencontre entre Macron et Poutine, il y avait le choc de deux ‘soft power’ : le français (7), qui est lié à une puissance moribonde et se base sur cette « diplomatie culturelle » dont Versailles précisément et le Louvre sont les symboles, et le Russe, lié à la puissance (derzava) de l’Etat russe restauré par Poutine, puissance continentale réémergente, dont le ‘soft power’ se base à la fois sur la grandeur de l’Empire russe (où domine la figure de Pierre le Grand) et celle de l’Union Soviétique de Lénine et Staline.

LA FIGURE DE PIERRE LE GRAND OU LE DESTIN EUROPEEN DE LA PUISSANCE RUSSE

L’Exposition de Versailles rencontre à la fois tout cela. Le destin européen de la Russie, mais aussi les nostalgies française du temps où le monde civilisé parlait français et où Paris était le « phare du monde » …

Consacrée au séjour de Pierre le Grand à Paris et dans ses environs, en mai et juin 1717, cette exposition au Grand Trianon commémorait du 30 mai au 24 septembre 2017 le tricentenaire de cette visite diplomatique. Fruit d’une collaboration exceptionnelle entre le château de Versailles et le musée d’État russe de l’Ermitage, elle présentait plus de 150 œuvres – peintures, sculptures, arts décoratifs, tapisseries, mais aussi plans, médailles, instruments scientifiques, livres et manuscrits – dont les deux tiers appartiennent aux collections du prestigieux musée de Saint-Pétersbourg.

Issu de la dynastie des Romanov, fils du tsar Alexis Mikhaïlovitch (1645-1676) et de Nathalie Narychkine (1651-1694), Pierre Ier (1672-1725), vingt ans après la « Grande Ambassade » qui l’a mené une première fois en Europe en 1697-1698, entreprend un nouveau voyage en Occident. Il atteint la France le 21 avril 1717 et y demeure jusqu’au 21 juin suivant. À Versailles où il fait étape deux fois, il est logé au Grand Trianon, du 24 au 26 mai puis du 3 au 11 juin 1717. Le parcours de l’exposition suivait pas à pas ce séjour qui, pour être officiel, n’en est pas moins libre car, force de la nature, imprévisible et peu façonné à l’Étiquette, Pierre Ier bouscule le protocole à maintes reprises. Sa rencontre avec Louis XV marque notamment les esprits : faisant fi du cérémonial de cour, il prend dans ses bras, en un geste spontané, l’enfant roi, tout juste âgé de sept ans. De nombreux mémorialistes, parmi lesquels Saint-Simon, le marquis de Dangeau ou Jean Buvat nous ont laissé de précieux témoignages permettant de retracer ce voyage.

« Si ce séjour a des visées politiques et économiques – un projet  d’alliance avec la France contre la Suède d’une part, la signature d’un traité de commerce de l’autre -, le tsar réformateur, fondateur de la Russie moderne, veut par-dessus tout voir ce que la France possède de plus remarquable afin d’en adapter certains modèles à son empire. Durant les deux mois qu’il passe dans le Paris de la Régence, visites et discussions avec les Français nourrissent sa réflexion et infléchissent les travaux qu’il a entrepris depuis 1703 à Saint-Pétersbourg et dans ses environs. À Paris, Pierre se rend à l’Académie des Sciences, dont il devient membre honoraire, à l’Observatoire, à l’Hôtel royal des Invalides et à l’Hôtel de la Monnaie où l’on frappe une médaille en son honneur. Le tsar visite également la manufacture des Gobelins qui lui inspire la création d’une fabrique de tapisseries dans sa nouvelle capitale. Découvrant les marchands parisiens tel un simple particulier, il fait provision de livres, d’instruments scientifiques et techniques. Enfin, comme il est d’usage, ce voyage suscite l’échange de prestigieux cadeaux diplomatiques ; à l’image de la tenture du Nouveau Testament offerte à Pierre le Grand, composée de quatre tapisseries d’après Jouvenet et conservée aujourd’hui au musée d’État de l’Ermitage. »

« Souverain guerrier et voyageur, Pierre le Grand parcourt le monde pendant près de quatre décennies, de la mer Blanche à la mer Caspienne, de la Hollande à la Moldavie et de l’Angleterre à la Perse. Cette personnalité hors du commun a su s’imposer, au regard de la postérité, comme l’un des monarques les plus marquants de son pays, initiateur d’une nouvelle Russie », entrée dans le jeu des grandes puissances européennes.

EMERGENCE DE MOSCOU SUR LA SCENE EUROPEENNE …

La Commissaire française Pégard explique bien cet aspect de l’exposition :

« L’exposition que le musée de l’Ermitage et le château de Versailles consacrent à ce voyage reflète ces deux aspects de la visite de Pierre le Grand et les deux visages du souverain. Le monarque désormais bien installé sur la scène européenne, qui vient se mesurer à l’héritage du

Roi-Soleil ; le réformateur boulimique, dont la curiosité insatiable recherche tout ce qui est nouveau. Le tsar et ses familiers ont emporté de France ou commandé en France une ample moisson de livres, d’objets et d’œuvres d’art, qui reviennent aujourd’hui à leur point de départ. C’est aussi l’œuvre des premiers artistes français installés en Russie que les prêts de l’Ermitage nous permettent d’évoquer dans le cadre merveilleux du Grand Trianon. Le voyage de 1717 est une étape dans le processus de transformation radicale que Pierre le Grand fit subir à la Russie. Il est aussi un puissant révélateur de ce qu’était, pour les autres Européens, la France du Régent, entre Grand Siècle et siècle des Lumières.

… ET NOSTALGIES D’UN AXE PARIS-MOSCOU

Le Commissaire russe Piotrovski écrit que «  les voyages de Pierre à l’étranger témoignent de sa curiosité sans borne et de son goût pour l’étude. Ils ont joué un rôle déterminant dans la formation de sa conception du monde et dans son aspiration à développer

la Russie pour qu’elle rattrape puis dépasse l’Europe. Ils ont, à bien des égards, déterminé l’avenir. Même les relations actuelles et la perception mutuelle des Russes et des Européens résultent pour beaucoup des voyages du futur empereur. La Hollande en est une illustration

éclatante. La création récente d’un « satellite » de l’Ermitage à Amsterdam est essentiellement le fruit des souvenirs de l’affection et de l’estime particulière qui sont nés entre les deux pays grâce à la personnalité de Pierre. L’exposition de Versailles permet de voir des objets de cette époque, tout à la fois beaux et intéressants, mais aussi de réfléchir à ce qui a le plus attiré Pierre en France, à l’héritage de cette visite dans les relations franco-russes et à ce qui en reste de vivant aujourd’hui. Ce ne sont nullement des questions oiseuses. Les rapports entre la Russie et l’Europe sont aujourd’hui très complexes et difficiles à anticiper. Les relations bilatérales et, surtout, les représentations psychologiques réciproques sont devenues très changeantes. C’est sur ce point que le personnage et les actions de Pierre peuvent servir de repère incontestable, et pas seulement pour les diplomates. Pierre était une grande figure et, par conséquent, un personnage pétri de contradictions. Si bien que ses contemporains et la postérité évaluent de différentes manières les objectifs et les résultats de son action ainsi

que les méthodes qu’il a appliquées. Mais nul ne met en doute son rayonnement et son importance historique. »

Il ajoute, dans un commentaire où perce la nostalgie d’un Axe Paris-Moscou et celle de la Grande politique européenne du général de Gaulle (que regrette Hélène Carrère d’Encausse dans son dernier livre) : « À bien des égards, Pierre et l’exposition qui lui est dédiée aident Russes et non-Russes à comprendre la Russie en général, son passé et son présent, et peut-être aussi son avenir. L’histoire de Pierre raconte l’aspiration du tsar à créer cet avenir avec l’Europe, et avec la France en qui il voyait une alliée et une partenaire de valeur. Pierre est aujourd’hui encore un personnage important sur la scène politique et culturelle russe. C’est bien pourquoi cette exposition est d’un grand intérêt pour les Français comme pour les Russes ».

Hélas la France de Macron n’est pas l’héritière du général de Gaulle mais bien celle du « parti américain » (8). « Je suis un partisan résolu du Bloc occidental » disait Macron, en anglais, à la revue anglo-saxonne ‘Monocle’ en avril 2017 …

NOTES :

(1) Cfr. sur EODE-RUSSIA/ REVUE DE PRESSE :

ENTRETIENS SUR LA RUSSIE DE POUTINE (II): ‘IL NE FAUT PAS JUGER LE POUVOIR AUTORITAIRE DE POUTINE A L’AUNE DE NOS SEULS CRITERES’ (HELENE CARRERE D’ENCAUSSE)

sur http://www.eode.org/eode-russia-revue-de-presse-entretiens-sur-la-russie-de-poutine-ii-il-ne-faut-pas-juger-le-pouvoir-autoritaire-de-poutine-a-laune-de-nos-seuls-criteres-helene-carrere-den/

(2) Voir « Poutine et l’Académie française », in LA REGLE DU JEU (la revue de Bernard-Henry Lévy), n°64, mars 2018.

sur https://laregledujeu.org/2018/03/19/33537/poutine-et-l-academie-francaise/

Extrait : « Dans un entretien au Figaro du 17-18 mars, Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, embaume de considérations lénifiantes Vladimir Poutine. La réponse de Gilles Hertzog (…) Sait-on bien qui est le principal agent d’influence de Vladimir Poutine en France ? C’est une dame. Cette dame appartient à l’Académie française. Elle en est le (la) Secrétaire perpétuel(le), en charge des quarante Habits verts qui siègent sous la Coupole. Elle se nomme Hélène Carrère d’Encausse. Si l’on ne craignait de lui manquer de respect, on devrait plutôt dire d’Encaustique, tant dans un entretien au Figaro du 17-18 mars, cette zélée compagnonne de route du Kremlin embaume de considérations lénifiantes l’empoisonneur en chef de la Russie, Vladimir Poutine. Cet entretien à l’encaustique est un chef d’œuvre de casuistique, tissé d’un bout à l’autre de sophismes, de minimisations doucereuses, où les tares du régime sont quasiment mises au débit de l’Occident, si intransigeant avec cette pauvre Russie-qui-n’a-pas-nos-critères que l’importunée finit par se braquer et, avec sa démocratie-trop-récente finit par commettre des actes peu orthodoxes mais bien compréhensibles et finalement bénins quand on les compare au redressement national opéré depuis vingt ans sous l’égide de son inspirateur en chef ».

(3) Cfr. Luc MICHEL sur PCN-INFO /

9 MAI 1945 : LA VICTOIRE DU NATIONAL-BOLCHEVISME STALINIEN ! (PARTIE 2)

sur http://www.lucmichel.net/2015/05/08/pcn-info-9-mai-1945-la-victoire-du-national-bolchevisme-stalinien-partie-2/

(4) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

INTRODUCTION TO THE GEOPOLITICS OF BRITISH IMPERIALISM

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/16/luc-michels-geopolitical-daily-introduction-to-the-geopolitics-of-british-imperialism/

Et :

ENCORE ET TOUJOURS L’IMPERIALISME ANGLO-SAXON

sur http://www.lucmichel.net/2018/01/05/luc-michels-geopolitical-daily-encore-et-toujours-limperialisme-anglo-saxon/

(5) Les trois guerres puniques opposèrent durant près d’un siècle la Rome antique et Carthage (civilisation punique et pas « africaine », les africains sont ses voisins numides, alliés de Rome). La cause initiale des guerres puniques fut le heurt des deux empires en Sicile, qui était en partie contrôlée par les Carthaginois. Au début de la première guerre punique, Carthage avait formé un vaste empire maritime (thalassocratie) et dominait la mer Méditerranée, alors que Rome avait conquis l’Italie péninsulaire (puissance continentale). À la fin de la troisième guerre punique, Rome parvint à conquérir les territoires carthaginois et à détruire Carthage, devenant ainsi la plus grande puissance de la Méditerranée.

(6) Cfr. mon analyse géopolitique de la bataille de Waterloo :

WATERLOO, UN TOURNANT DE L’HISTOIRE MODERNE : GEOPOLITIQUE – IDEOLOGIE – REVOLUTION. LE POINT DE VUE DU PCN

sur http://www.lucmichel.net/2015/06/18/pcn-info-waterloo-un-tournant-de-lhistoire-moderne-geopolitique-ideologie-revolution-le-point-de-vue-du-pcn/

(7) Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL:

* SUR LE ‘SOFT POWER FRANCAIS’ ET LA FRANCOPHONIE –

(SOFT POWER PARTIE 4)

sur https://vimeo.com/242652111

* A BATONS ROMPUS SUR LE ‘SOFT POWER RUSSE’ ET LA ‘DIPLOMATIE PARALLELE’ D’EODE –

(SOFT POWER PARTIE 1)

sur https://vimeo.com/242079030

* Et A BATONS ROMPUS SUR LE ‘SOFT POWER RUSSE’ ET LA ‘DIPLOMATIE PARALLÈLE’ D’EODE –

(SOFT POWER PARTIE 2)

sur https://vimeo.com/242637227

(8) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

FRANCE 2008-2018 (I) : COMMENT LA FRANCE REBELLE DU GENERAL DE GAULLE EST DEVENUE LA FRANCE VASSALE SOUMISE AUX USA DES SARKOZY-HOLLANDE-MACRON !?

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/09/luc-michels-geopolitical-daily-france-2008-2018-i-comment-la-france-rebelle-du-general-de-gaulle-est-devenue-la-france-vassale-soumise-aux-usa-des-sarkozy-hollande-macron/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie –

Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

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