Avec AFP/ 2018 06 25/

Les frais de campagne ou la bonne occase :

La version Melenchon …

Une enquête préliminaire, ouverte ce 30 mai, doit mener des vérifications quant à une possible violation des règles de financement dans la campagne présidentielle de « l’Insoumis » (sic).

Les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon sont en passe d’être minutieusement scrutés par la justice. Mardi, en fin de journée, le parquet de Paris a décidé, selon une source judiciaire, d’ouvrir une enquête préliminaire dans le but de mener plusieurs « vérifications sur une éventuelle violation » des règles en vigueur en matière de financement de campagne, en lien avec la candidature du patron des Insoumis à l’élection présidentielle de 2017.

DES CANDIDATS QUI POSENT QUESTION …

MAIS DES INSTITUTIONS QUI FONT QUESTION !

Jean-Luc Mélenchon « garantit » avoir agi « honnêtement et scrupuleusement dans la conduite financière » de sa campagne de 2017, mardi dans un communiqué. « Je garantis que je ne comprends pas comment la Commission nationale des comptes de campagne a pu à la fois valider mes comptes et faire un signalement. Ni pourquoi elle ne m’en a jamais informé auparavant alors que cette démarche date du 18 mars dernier (…). Ni pourquoi elle l’a fait alors qu’elle a au contraire fait un communiqué pour défendre les rabais dont a bénéficié le candidat Macron », affirme le dirigeant de La France insoumise. « Un communiqué pour lui, un signalement judiciaire pour moi ! » Dans son communiqué, qui contient onze fois les mots « je garantis », Jean-Luc Mélenchon affirme ne pas comprendre pourquoi cette commission « n’a pas demandé elle-même davantage de vérifications alors que c’était sa mission et qu’elle a posé à mon mandataire financier plus de deux mille questions orales ou écrites sur ce compte ».

PLUSIEURS MONTANTS INTERROGENT

Saisi par un signalement le 16 mars dernier de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP), le parquet de Paris a confié en avril aux policiers anticorruption de l’Office central de la lutte contre les infractions fiscales et financières (Oclciff) « le soin de procéder à des vérifications sur une éventuelle violation des prescriptions du code électoral relatives au financement des campagnes électorales », a précisé la source judiciaire. Fin 2017, la CNCCFP, autorité administrative indépendante, avait validé les comptes de campagne des 11 prétendants à l’Élysée mais après avoir retranché certaines dépenses notamment pour Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Marine Le Pen (FN).

Le signalement adressé au parquet citait notamment des dépenses facturées par deux associations, L’Ère du peuple et Mediascop et qui ont été passées en revue lors du contrôle par les rapporteurs de la CNCCFP, selon une source proche du dossier. L’association L’Ère du peuple a ainsi facturé à la campagne un montant de dépenses de 440 027 euros correspondant à des locations de salles, des locations de matériels informatiques et audiovisuels, et à des prestations intellectuelles de quatre de ses salariés dont trois étaient également membres de l’équipe de campagne », relevait la CNCCFP dans sa décision du 21 décembre 2017 publiée le 13 février dernier au Journal officiel.

Or, a souligné l’autorité, « l’association L’Ère du peuple relève de la loi sur les associations de 1901 et n’a pas d’activité commerciale déclarée ». Ses bureaux étaient par ailleurs « situés à la même adresse que l’association de financement électorale ». La Commission avait par ailleurs retranché 54 600 euros de dépenses qui avaient été facturées par la société Mediascop, dont 35 250 euros au motif d’« écarts significatifs » entre les montants facturés et « la grille tarifaire de cette entreprise » dirigée par Sophia Chikirou, responsable de la communication du candidat. Arrivé en quatrième position au premier tour de la présidentielle, M. Mélenchon percevra au total 6 031 304 euros de remboursement de l’État.

COMPTES DE JEAN-LUC MÉLENCHON :

DONT 434.939 EUROS DE DÉPENSES SUR 10,7 MILLIONS DÉCLARÉES ONT ÉTÉ REJETÉS PAR LA COMMISSION

S’agissant des comptes de Jean-Luc Mélenchon, dont 434.939 euros de dépenses sur 10,7 millions déclarées ont été rejetés par la commission, sont dénoncées des « surfacturations » au bénéfice notamment de la société Mediascop présidée par Sophia Chikirou, sa directrice de communication d’alors.

Son bras droit, Alexis Corbière, est accusé d' »abus de confiance » pour avoir facturé des interventions médiatiques « relevant de l’engagement militant ». Pour Anticor, la campagne de la France insoumise a d’ailleurs abusé du statut d’autoentrepreneur, synonyme d’un potentiel délit de « marchandage ».

Affaires à suivre …

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