Avec AFP/ 2018 06 26/

Les frais de campagne ou la bonne occase :

La version Macron – LREM (En Marche) …

L’association ANTICOR (1) reproche par ailleurs au président « Emmanuel Macron et de manière moins importante à Benoît Hamon d’avoir profité de ristournes, remises, rabais, venant minorer leurs dépenses de campagne », en violation du principe d’égalité entre les candidats que sanctionne le code électoral. Des rabais qui pourraient être constitutifs d' »abus de biens sociaux » pour les prestataires qui les ont accordés, estime Anticor.

Cette plainte fait suite aux enquêtes de médias, dont Mediapart, Le Monde et Radio France, accusant la campagne de l’actuel président d’avoir bénéficié de « prix cassés » et de « ristournes cachées ».

Concernant la campagne victorieuse de Macron, Anticor pointe notamment les locations de six lieux de meetings accordées avec des rabais de 36 à 75 % environ, ainsi que de larges remises pour la location de matériel et une « sous-facturation » du siège de campagne dans le XVe arrondissement de Paris. Dans un communiqué dimanche où elle accusait la presse de « monter en épingle des pseudo-révélations », La République en Marche avait justifié ces prix. Selon elle, le théâtre Bobino de Paris avait déjà facturé à des associations une location à 3.000 euros au lieu des 13.000 euros. « Les remises éventuellement accordées à des associations ne peuvent être comparées », répond Anticor, y voyant des dons déguisés de personnes morales.

« SURFACTURATIONS »

Vendredi, une autre association, le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc), a annoncé son intention de porter plainte pour « financement illégal de campagne électorale », en visant Emmanuel Macron.

DES INSTITUTIONS DE CONTRÔLE QUI POSENT PROBLEMES

Enfin, l’association demande de vérifier la « responsabilité » des membres de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). En cause: l’acceptation de frais qui n’auraient pas dû l’être, comme l’a affirmé un rapporteur démissionnaire, et la validation de remises qui constituent un financement par des entreprises, ce qui est illégal en France.

« L’objectif est de réaliser une analyse systémique des pratiques des partis qui utilisent le financement politique parfois pour des motivations étrangères à la campagne mais aussi de pointer du doigt le mauvais fonctionnement de la CNCCFP. L’ensemble de ces dysfonctionnements affecte la démocratie », a déclaré à l’AFP Jérôme Karsenti, l’avocat d’Anticor. « La justice doit dire clairement si les surfacturations ou les sous-facturations sont légales. Les responsabilités de tous les protagonistes de ces campagnes doivent être établies », a commenté le président de l’association Jean-Christophe Picard.

Affaires à suivre …

NOTES :

(1) Pas d’illusion sur ANTICOR. L’ONG, proche de Me Bourdon et de « Transparency France », est liée à la galaxie des Réseaux Sorös. Et semble intervenir à la place des ONG de Bourdon, dont la visibilité médiatique s’est troublée (notamment avec les tentatives de coup d’état liée aux milieux pétroliers en Guinée Equatoriale).

Une guerre sans pitié divise désormais l’establishment occidental : réseaux Sorös-Obama-Clinton contre réseaux Trump aux USA (Sorös ayant même organisé une « révolution de couleur » rampante contre Trump, la « Purple revolution »), réseaux Sorös en France et en Afrique contre le système politique français (désormais incarné par Macron et allié de Trump) et la Françafrique (l’ancienne et la « nouvelle 2.0 de Macron et Zinsou) – c’est l’action d’ANTICOR dont nous parlons -, Régime Macron contre ses concurrents (Mélenchon, Le Pen, Sarkozy et Bolloré). Un paysage complexe et des règlements de compte sans merci, aux USA, en France, en Afrique …

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