Une information judiciaire avait été ouverte le 15 décembre 2016 pour abus de confiance et recel, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé.
RN-FN un parti magouilleur et prébendier comme tous les autres !

Avec AFP – FranceInfo/ 2018 07 08/

Affaire des assistants d’eurodéputés : les juges retiennent 2 millions d’euros d’aide publique destinés au Rassemblement national (ex-FN).

Les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu, dans l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, 2 millions d’euros de subventions publiques qui devaient être versées lundi 9 juillet au Rassemblement national (RN, ex-FN), ont appris franceinfo et l’AFP, dimanche 8 juillet, auprès de responsables du parti, confirmant une information de RMC. La présidente du RN donnera une conférence de presse à ce sujet lundi à 10 heures, selon un communiqué. Son parti devait recevoir lundi, comme d’autres partis politiques, une avance de la moitié de cette aide publique, dont le versement a pris du retard. L’aide publique au RN représente au total environ 4,5 millions d’euros (de l’argent public), selon le parti. Cette aide publique, qui s’établissait à 63 millions d’euros au total en 2017 et devrait avoisiner les 68 millions d’euros en 2018, est la principale source de financement des partis du Système.

Dix personnes ou entités sont mises en examen à ce jour dans cette affaire. Le FN en tant que personne morale et neuf assistants ou eurodéputés, dont Marine Le Pen et le député des Pyrénées orientales Louis Aliot, sont poursuivis. La justice européenne a confirmé mi-juin que Marine Le Pen devait rembourser près de 300 000 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l’emploi douteux d’une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée. Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch vont également devoir rembourser au Parlement européen près de 600 000 euros indûment versés à leurs assistants parlementaires.

Les juges d’instruction enquêtent sur un possible « système » organisé par le parti et Marine Le Pen pour faire rémunérer des permanents avec les fonds européens réservés à l’embauche d’assistants parlementaires. Le préjudice total estimé par le Parlement européen est de 7 millions d’euros sur la période 2009 à 2017.

LE PARLEMENT EUROPÉEN RÉÉVALUE SON PRÉJUDICE À PRÈS DE 7 MILLIONS D’EUROS (D’ARGENT PUBLIC)

Les juges ont étendu leurs investigations à la période allant de 2009 à 2012, alors qu’ils ne s’intéressaient jusqu’ici qu’à la période allant de 2012 à 2017.

L’ardoise s’alourdit. Le Front national est désormais soupçonné d’avoir détourné près de 7 millions d’euros dans l’affaire des emplois présumés fictifs de ses assistants parlementaires européens, rapporte Le Journal du Dimanche dans son édition du 4 mars. « Le Parlement européen vient de réévaluer à la hausse le préjudice que lui aurait fait subir le FN », écrit l’hebdomadaire. Dans cette affaire, qui vaut à Marine Le Pen une mise en examen pour « abus de confiance », la justice et Bruxelles soupçonnent le Front national d’avoir détourné de l’argent en rémunérant comme assistant parlementaire des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti, comme le garde du corps de la famille Le Pen. Au départ, le préjudice était évaluée à un peu moins de 5 millions d’euros. Mais les juges Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke ont étendu leurs investigations à la période 2009-2012, alors qu’ils ne s’intéressaient jusqu’ici qu’à la période allant de 2012 à 2017. Un changement de fenêtre qui a conduit le Parlement européen à réévaluer le préjudice subi de 1,8 million d’euros.

LOUIS ALIOT (COMPAGNON DE MARINE LE PEN ET VICE-PRESIDENT DU RN-FN) MIS EN EXAMEN POUR « ABUS DE CONFIANCE » ET « COMPLICITÉ D’ABUS DE CONFIANCE »

Louis Aliot, ancien eurodéputé et l’un des vice-présidents du Front national, avait été mis en examen, vendredi 22 décembre, pour « abus de confiance » et « complicité d’abus de confiance » dans l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants de députés européens du parti d’extrême droite, a appris franceinfo de source judiciaire. La présidente du FN et ex-eurodéputée Marine Le Pen et quatre assistants parlementaires ont déjà été mis en examen dans cette enquête qui vise 17 élus et une quarantaine de collaborateurs. Après un refus en juin de se rendre à une convocation des policiers anticorruption (ces privilégiés se considèrent au-dessus des lois), le premier rendez-vous de Louis Aliot chez le juge avait tourné court le 26 septembre. Ce jour-là, son avocat avait présenté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), démarche qui avait provoqué le report de son interrogatoire. Depuis, la cour d’appel a jugé irrecevable cette QPC, qui visait à mettre en doute la réalité de l’indépendance des juges d’instruction dans le droit français.

ASSISTANTS D’EURODÉPUTÉS FN. UN CAS EXEMPLAIRE : L’ANCIEN COLLABORATEUR DE NICOLAS BAY MIS EN EXAMEN POUR « RECEL D’ABUS DE CONFIANCE »

Timothée Houssin, l’ancien assistant parlementaire au Parlement européen de Nicolas Bay a été mis en examen pour « abus de confiance », en 17 février 2018. Il s’agissait de la neuvième mise en examen dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants d’eurodéputés Front national. Timothée Houssin, l’ancien collaborateur de l’eurodéputé FN Nicolas Bay au Parlement européen, a été mis en examen le 20 mars dernier pour recel d’abus de confiance, a appris mercredi 28 mars franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information de Mediapart.

Une information judiciaire avait été ouverte le 15 décembre 2016 pour abus de confiance et recel, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé. L’enquête vise à déterminer si des assistants parlementaires de députés européens FN ont été rémunérés indûment par Bruxelles, alors qu’ils ne travaillaient que pour le parti.

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