REVUE DE PRESSE/
2018 09 28

* Pour comprendre/
Luc Michel analyse la « Purple Revolution »,
cette révolution de couleur rampante aux USA :
Voir sur PCN-TV/
PRESS TV (IRAN) INTERVIEWE LUC MICHEL:
UNE REVOLUTION DE COULEUR EN AMERIQUE ? ‘PURPLE REVOLUTION’ LE ROI EST NU
sur https://vimeo.com/201248168

« Cet effort des deux dernières semaines est une attaque politique calculée et orchestrée, alimentée par une colère refoulée envers le président Trump et les élections de 2016, par une peur injustement alimentée par mes décisions judiciaires, par une vengeance menée au nom des Clinton et par des millions de dollars de groupes de gauche »
– Brett Kavanaugh, candidat à la Cour suprême (ce 27 septembre).

« Les républicains ont reproché aux démocrates d’être à l’origine des fuites qui ont mené à la révélation de l’identité de Mme Blasey Ford, alors que cette dernière avait demandé à la sénatrice Feinstein de préserver son anonymat. Mme Blasey Ford a finalement décidé d’accorder une entrevue au Washington Post)
– Reuters (ce 28 septembre).

COUR SUPREME: KAVANAUGH, LE CANDIDAT DE TRUMP, REMPORTE UN PREMIER VOTE AU SENAT

Le candidat de Donald Trump à la Cour suprême, Brett Kavanaugh, a remporté vendredi un vote à la commission judiciaire du Sénat, ouvrant la voie à un vote final de confirmation en séance plénière par l’ensemble des sénateurs.Après une journée marquée par le témoignage poignant d’une universitaire qui accuse Brett Kavanaugh d’agression sexuelle il y a 36 ans, et le discours enflammé du juge qui rejette en bloc cette accusation, les 11 membres républicains ont voté pour recommander sa confirmation. Les 10 démocrates se sont opposés. Un républicain clé, Jeff Flake, a demandé à ce que le vote final soit retardé de façon à ce qu’une enquête de police ait lieu sur le juge Kavanaugh, soit environ une semaine. (Belga)

COUR SUPREME: PREMIER VOTE SOUS HAUTE TENSION POUR LE JUGE KAVANAUGH

C’est dans un climat extraordinaire de vives tensions politiques et d’émotions que la réunion pour un premier vote sur la confirmation du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême a démarré vendredi au Sénat américain, après le ralliement en sa faveur d’un sénateur clé. De coups de théâtre en déclarations indignées, les premières minutes de la réunion de la commission judiciaire du Sénat, d’ordinaire une affaire plutôt policée, ont pris un virage spectaculaire. Les 11 républicains de la commission ont dit oui à l’unanimité pour la tenue du vote préliminaire à 13H30 (17H30 GMT), tandis que les 10 démocrates ont voté non en bloc. Furieux, plusieurs démocrates ont quitté la salle en signe de protestation. La nomination du candidat de Donald Trump à la Cour suprême doit ensuite être approuvée définitivement lors d’un vote final en séance plénière, qui devrait intervenir dans les prochains jours.

Quelques instants avant l’ouverture de la réunion, un sénateur républicain clé pour la confirmation de Brett Kavanaugh a annoncé qu’il soutiendrait le juge conservateur de 53 ans lors du vote final, faisant pencher la balance bien plus nettement en sa faveur. Les républicains disposent au Sénat d’une courte majorité de 51 sièges, contre 49 pour les démocrates, et ne peuvent se permettre qu’un désistement. Le sénateur Jeff Flake a expliqué pourquoi il voterait pour M. Kavanaugh, juge conservateur de 53 ans qui a rejeté en bloc jeudi les accusations d’agressions sexuelles le visant après le témoignage poignant d’une de ses victimes présumées. « J’ai quitté l’audition hier (jeudi) avec autant de doutes que de certitudes. Ce dont je suis certain, c’est que notre système judiciaire offre une présomption d’innocence aux personnes accusées, en l’absence de preuves vérifiées », a-t-il écrit.

Dans un moment rarissime au Sénat américain, des femmes, extrêmement émues – mais surtout que la sécurité pourtant paranoïaque a laissé faire !!! !, ont immédiatement pris à partie Jeff Flake, alors qu’il tentait de se rendre à la réunion de la commission. Dans les couloirs du Congrès, des manifestants anti-Kavanaugh ont clamé: « Novembre arrive ». Une allusion aux élections parlementaires cruciales du 6 novembre, lorsque les républicains joueront leur majorité au Sénat et à la Chambre des représentants. « Il est temps d’arrêter le cirque », a expliqué le chef républicain de la commission judiciaire, Chuck Grassley, en fixant l’heure du vote.

Dès jeudi soir, Donald Trump avait réaffirmé son soutien à son candidat. Et le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, se disait « fier de voter pour confirmer le juge Kavanaugh quand le Sénat votera en séance plénière dans les prochains jours ». Le doute demeure sur la décision de deux sénatrices républicaines qui défendent le droit à l’avortement, Susan Collins et Lisa Murkowski. Du côté des démocrates, des sénateurs élus dans des terres pro-Trump et qui jouent, eux, leur réélection, concentrent également toute l’attention. Il est aussi possible que des Démocrates conservateurs, qui veulent être réélus en novembre dans des États remportés par Donald Trump en 2016, votent pour Brett Kavanaugh, comme ils l’avaient fait pour Neil Gorsuch, le précédent candidat conservateur à la Cour suprême. L’un d’eux, Joe Donnelly (Indiana), l’a d’ores et déjà exclu, mais on s’interrogeait vendredi sur Heidi Heitkamp (Dakota du Nord) et Joe Manchin (Virginie-Occidentale). Jeudi, lors d’une journée extraordinairement chargée en émotion, deux vérités irréconciliables se sont heurtées devant la commission judiciaire. Christine Blasey Ford et Brett Kavanaugh ont été entendus pendant de longues heures, lors d’une audience d’une intensité rare retransmise sur des millions d’écrans.

Le Sénat est, selon la Constitution, chargé de donner son feu vert pour les postes à vie au sein de la plus haute juridiction des Etats-Unis, arbitre des questions de société les plus épineuses comme le droit à l’avortement, le mariage homosexuel ou la régulation des armes à feu.

“CIRQUE” MEDIATIQUE :
UN PRECEDENT QUI HANTE LES MEMOIRES

Leur choix est rendu plus cornélien par le souvenir d’un précédent. En 1991, une jeune femme, Anita Hill, avait vainement accusé de harcèlement sexuel un autre candidat à la Cour suprême, le juge Clarence Thomas. Ce dernier avait fustigé une machination politique nourrie par des préjugés raciaux – quand bien même son accusatrice était, elle aussi, afro-américaine. Il avait raillé un “cirque” médiatique et qualifié le procès qui lui était fait de “disgrâce nationale”. Curieusement, Brett Kavanaugh a utilisé exactement les mêmes termes – “cirque” et “disgrâce nationale” – jeudi pour discréditer ses détracteurs.

* Info intéressante. MAIS A lire avec esprit critique …
http://www.lalibre.be/actu/international/brett-kavanaugh-le-candidat-de-trump-vient-de-remporter-un-premier-vote-au-senat-une-etape-cruciale-5bae46d1cd70a16d811a30fb

REVUE DE PRESSE …
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/
http://www.lucmichel.net/

LM.NET - RP kavanaugh I (2018 09 28) FR (2) LM.NET - RP kavanaugh I (2018 09 28) FR (3) LM.NET - RP kavanaugh I (2018 09 28) FR (4)

PAS DE COMENTAIRES