Revue de Presse/ 2018 10 14/

ASSISTANTS D’EURODÉPUTÉS : LA MISE EN EXAMEN DE MARINE LE PEN AGGRAVÉE !
LA MISE EN EXAMEN DE LA PRÉSIDENTE DU RN A ÉTÉ REQUALIFIÉE EN « DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS » PAR LES JUGES QUI ENQUÊTENT SUR DES EMPLOIS PRÉSUMÉS FICTIFS.
SOURCE AFP

Marine Le Pen était convoquée vendredi matin chez les magistrats financiers pour un premier interrogatoire au fond après sa mise en examen en juin 2017
La présidente du Rassemblement national (ex-FN) Marine Le Pen, convoquée vendredi au tribunal de Paris, a vu sa mise en examen requalifiée pour des faits présumés de « détournements de fonds publics » dans l’affaire des assistants présumés fictifs du parti, a appris l’Agence France-Presse auprès de l’intéressée. Convoquée vendredi pour un premier interrogatoire après sa mise en examen pour « abus de confiance » et « complicité d’abus de confiance » en juin 2017, Marine Le Pen est ressortie du tribunal en fin de matinée. Le délit de « détournements de fonds publics » est passible de dix ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende, contre trois ans de prison et de 375 000 euros d’amende pour l’abus de confiance. Elle n’a pas répondu aux questions des juges sur le fond, arguant qu’elle attendait une décision de la Cour de cassation sur un recours qui doit être examiné le 27 novembre, a-t-elle précisé à l’Agence France-Presse. En outre, l’affaire fait planer sur Marine Le Pen un risque de peine d’inéligibilité en cas de condamnation par un tribunal (…)

Lors de sa mise en examen en juin 2017, elle n’avait pas répondu aux questions et s’était contentée d’une déclaration en niant tout emploi fictif et en contestant aux magistrats le droit d’enquêter sur cette affaire. « Nous sommes totalement innocents des faits qui nous sont reprochés », a-t-elle répété vendredi.

UN « SYSTÈME » ORGANISÉ

Depuis fin 2016, les juges Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke enquêtent sur un possible « système » organisé par le parti et sa présidente – ce qu’ils contestent – pour financer des salaires de ses permanents sur les deniers de l’Union européenne en détournant les enveloppes des eurodéputés réservées à l’emploi d’assistants parlementaires. En juin, les magistrats avaient ordonné une saisie de 2 millions d’euros sur des subventions publiques. Ce montant a finalement été ramené à 1 million d’euros par la cour d’appel de Paris le 26 septembre, pour tenir compte de la situation financière du parti. Le RN affirme n’avoir toujours pas reçu le million qui doit lui être restitué, et craint de nouvelles difficultés financières « dans les 10 jours », selon Marine Le Pen.

L’information judiciaire ouverte pour « abus de confiance et escroquerie en bande organisée » cumule à ce stade une quinzaine de mises en examen connues, pour « abus de confiance », complicité ou recel de ce délit. Sont notamment concernés le Front national, Louis Aliot, le compagnon de la présidente, et Nicolas Bay, dont le nom circule pour conduire la liste du RN aux élections européennes de 2019. Les magistrats envisagent désormais de requalifier toutes les mises en examen existantes, depuis une jurisprudence récente de la Cour de cassation. Outre cette affaire, d’autres fronts judiciaires d’ampleur menacent le parti, ses dirigeants ou des proches : deux procès ont été ordonnés dans les affaires de financement des campagnes de 2012, 2014 et 2015.

# L’ANALYSE DE LUC MICHEL/
LA DISTINCTION FONDAMENTALE :
OPPOSITION DU SYSTEME OU OPPOSITION AU SYSTEME ?

On est là dans une distinction fondamentale.
C’est le cas des « petits candidats » (comme on les appelle en Belgique). Ou des « extrêmes » (comme disent les médias français).

On notera tout d’abord le ralliement aux candidats officiels du Système de ceux qui prétendaient – il n’y a guère encore – incarner un recours.
Les candidats de l’extrême-gauche ne sont que la digue élevée à gauche pour endiguer le mécontentement populaire. Le vote d’extrême-droite – les épigones du FN et du Lepénisme – est la copie sur la droite de la même opération d’endiguement. Le partage des mêmes valeurs fondamentales entre les droites classiques et les candidats de l’extrême-droite est exemplaire et exemplatif de l’escroquerie électorale que représentent les GADGETS ELECTORAUX impulsés par le Système et le Parlementarisme petit-bourgeois (qui est tout, sauf la « démocratie » !). Il en va de même avec les soi-disants « valeurs de gauche » qui réunissent gauche et extrême-gauche (ainsi en Belgique, les anciens anarcho-maoistes du PTB-PVDA, devenu un parti petit-bourgeois, sont-ils prêts à gouverner au niveau communal avec la sociale-démocratie la plus pourrie d’Europe – deux ex bourgmestres PS sont passés par la case prison -, celle de Charleroi).

PARETO et à sa suite THIRIART ont toujours insisté fort justement sur la différenciation fondamentale à opérer entre la pseudo opposition DU Système – la fausse opposition, escroquerie politique – et l’opposition radicale AU Système. Comme l’incarne le PCN et sa « contre-démocratie » (lire : Pierre ROSANVALLON, LA CONTRE-DEMOCRATIE, Seuil, Paris, 2007 : « La démocratie est affaiblie mais elle vit, ailleurs », analyse Pierre Rosanvallon).

Les soi-disants « extrême » DU Système, à l’extrême-gauche et à l’extrême-droite, sont les « proxénètes politiques » du Parlementarisme petit-bourgeois ! Tenus par les privilèges et les prébendes dont ils usent et abusent …

LM

* Info intéressante. MAIS A lire avec esprit critique …
https://www.lepoint.fr/politique/emplois-fictifs-au-parlement-europeen-marine-le-pen-convoquee-par-les-juges-12-10-2018-2262432_20.php
(attention Média de l’OTAN …)

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