* La présentation de PRESS TV:
« Mozambique : installation des multinationales occidentales en parallèle à l’émergence de Daech.
Analyse du géopoliticien Luc Michel. »

* Voir sur le Website de PRESS TV :
L’article sur
https://www.presstv.com/DetailFr/2019/06/08/598004/Mali-la-descente-aux-enfers-de-Barkhane 
+ la video (à 6’20) sur
https://www.youtube.com/watch?v=CO-JNarI24o

# MOZAMBIQUE : L’OCCIDENT S’IMPLANTE (PRESS TV)

Voir aussi le reportage de PRESS TV « Mozambique : l’Occident s’implante)
(dans le ZOOM AFRIQUE du 6 juin) :

« Plusieurs événements sont venus assombrir le climat politique au Mozambique. Tout d’abord, l’Occident, et plus particulièrement la France, va s’installer dans le pays et transformer le Mozambique en un Qatar africain. Les multinationales françaises, comme le groupe Total, Technip, EDF, ainsi que de grandes banques françaises vont débarquer dans le pays. Trois projets d’exploitation du gaz naturel ont été lancés au large des côtes du pays. Mais le grand concurrent européen de la France, à savoir l’Italie, va aussi commencer l’exploitation d’un grand projet gazier de 5 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Qui dit présence italienne et française, dit présence américaine. D’après un communiqué d’ENI du 29 mai, les trois blocs attribués dans le cadre du 5e cycle de licences sont gérés par ExxonMobil.
Les États-Unis ne laissent pas leurs supplétifs se partager les bénéfices, ils s’implantent aussi pour avoir leur part du gâteau.
Mais Les États-Unis ont ramené aussi de quoi justifier une présence militaire. Car une arrivée des multinationales veut dire aussi impérativement une présence militaire pour protéger les intérêts, et comme dans le reste du continent africain, il faut pouvoir justifier cette présence. Ce qui fait que le groupe terroriste préféré de Washington a aussi fait son apparition. Le mode opératoire est quasi similaire à ce que l’on a vu au Nigéria. Daech a aussi montré le bout de son nez au Mozambique. Selon les médias mainstream, le groupe était déjà présent dans le nord du pays depuis la fin 2017. S’en prenant à la population mozambicaine, il n’a pas pu être repoussé par l’armée nationale. Les terroristes, armés et financés par les États-Unis, ont l’air d’avoir un autre but que de simplement fournir un prétexte aux Occidentaux pour ramener la solution militaire au Mozambique. À savoir, celui d’affaiblir l’armée nationale.
Le mercredi 5 juin, la chaîne de télégramme spécialisée Direction 4 a transmis des informations sur les ressources en information des militants. Selon certaines informations, l’attaque aurait eu lieu dans un pays d’Afrique de l’Est, dans la province de Cabo Delgado, dans la région frontalière de la Tanzanie. Après l’attaque, les terroristes ont dévoilé une photo des armes capturées, notamment des fusils d’assaut Kalachnikov et des mitraillettes, des RPG-7, des obus de mortier et des munitions. Il convient de noter que cette attaque de Daech est la première officiellement enregistrée sur le territoire du Mozambique. Info ou intox, le gouvernement mozambicain n’a apporté aucun démenti ou confirmation concernant cette attaque.
Depuis fin 2017, le nord du Mozambique, à majorité musulmane et riche en gaz, est le théâtre d’une vague de violences attribuées à des terroristes. Le président mozambicain Filipe Nyusi a déployé d’importants renforts de l’armée et de la police dans la région et promis de mettre ce groupe hors d’état de nuire, sans y parvenir jusque-là. En attendant, l’instabilité dans le nord du Mozambique profite aux groupes pétroliers implantés dans ce pays afin d’exploiter des gisements de gaz prometteurs. En février, Washington a proposé aux autorités mozambicaines une assistance militaire. « Nous sommes disposés à aider le Mozambique à combattre ces groupes. […] Nous souhaitons accroître notre coopération bilatérale », a en effet assuré Bryan Hunt, le numéro deux de l’ambassade des États-Unis à Maputo. Ce qui fait que les attaques vont se multiplier jusqu’à ce que le Mozambique capitule et demande une assistance militaire aux pays occidentaux. Comme pour le Nigéria, le Mali, la Somalie et beaucoup d’autres pays africains, la proposition d’assistance militaire s’accompagne toujours de plusieurs conditions, comme par exemple, de n’endosser aucune responsabilité quant à la destruction de biens ou les pertes de civils mozambicains, ou encore d’exploiter les ressources naturelles du pays sans en donner une part au gouvernement. Mais ce qui se passe généralement lorsque plusieurs pays sont installés dans un territoire africain, c’est un plan de scission du pays afin de mieux délimiter leurs parcelles respectives. »

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