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SORTIE DU CAMEROUN DE L’AGOA:
LA RÉPONSE DU GOUVERNEMENT DE YAOUNDE À DONALD TRUMP
(ZOOM AFRIQUE DE PRESS TV DU 21 11 2019)

Cela signifie donc que le dialogue national prôné par les États-Unis et que l’État camerounais a su orienter de la meilleure façon a plutôt mis en colère les Américains. Trois semaines après l’annonce que le Cameroun ne sera plus « éligible » aux traitements commerciaux préférentiels américains, le M. Afrique de Trump, Tibor Nagy, se met à menacer l’État camerounais : il exige ni plus ni moins qu’un « transfert de pouvoir » vers les régions anglophones du Cameroun donc, un remake du scénario du fédéralisme forcé puis du démembrement du pays, accusant l’armée de vouloir faire la guerre à sa population : « La vérité, c’est qu’il n’y aura pas de victoire militaire » au conflit qui oppose les indépendantistes anglophones à l’armée dans les régions du Nord-Ouest et du sud-ouest du Cameroun, a ajouté le diplomate américain qui laisse paraître là l’objectif depuis si longtemps recherché par les Américains, à savoir ouvrir le front de la guerre civile au Cameroun. Cependant ce discours est bien loin d’impressionner l’État camerounais qui revient sur l’histoire de l’AGOA et qui répond du tac au tac.

« Retirer au Cameroun son éligibilité à l’AGOA procédait d’une décision souveraine du Gouvernement américain que nul ne peut lui contester, ce qui est contestable à nos yeux, ce sont les prétextes et raisons avancés pour expliquer ou justifier cette volonté du Gouvernement des États-Unis… », a estimé René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication qui a relevé que les raisons invoquées pour justifier la décision envisagée des autorités américaines, dont la mise en application sera effective à partir de janvier 2020, ne correspondent guère à la réalité des faits sur le terrain, parce qu’elles procèdent, d’après le porte-parole du gouvernement camerounais soit
– D’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ; soit
– D’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité ou alors :
– D’une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi, ou par quelques concitoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique, celui d’œuvrer à ternir l’image de leur Pays, à sa partition ou à sa déstabilisation. « 

Et le responsable de faire rappeler à la bonne mémoire des Américains qu’au Cameroun ce n’est pas à Washington de dicter des marches à suivre mais à l’état camerounais : « Chaque État est doté de missions régaliennes et le Cameroun ne saurait déroger à cette règle. C’est la principale raison pour laquelle la présence des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions en crise, se justifie, à plus d’un titre : « Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi qui ont pris les armes contre la République, assurer la sécurité des personnes et des biens dans les Régions concernées… ».
D’autant plus qu’en face, les « faits d’arme » de ceux qui sont résolus à mettre à mal la tranquillité, la quiétude, le bien-être, la cohésion sociale, … sont innombrables :
Le ministre n’a pas manqué de le relever pour le regretter, dans sa communication de ce lundi, lorsqu’on connaît les actions civiles-militaires, au profit des populations dans les régions concernées, « ou de la région de l’Extrême-Nord, ou même le long de la frontière avec la République Centrafricaine, les dégâts collatéraux qu’on a pu enregistrer ici et là, ne sauraient en aucune façon, porter atteinte à l’honorabilité des Forces armées camerounaises, une image honorable qu’elles ont su montrer et préserver aussi bien sur le sol camerounais qu’à l’étranger… ».

Et le ministre de répondre très fermement :
Au regard du « jugement excessif, qui, de surcroît, semble occulter ou minorer les exactions horribles perpétrées par les hordes déshumanisées de séparatistes et accable péremptoirement les Forces camerounaises de Défense et de Sécurité, le gouvernement du Cameroun rappelle qu’il est et demeure un État de droit à l’échelle de l’Afrique voire du monde et qu’il y a tout lieu de se sentir fier de ses avancées en matière de démocratie, et plus précisément de respect des droits humains et des libertés… ».
Et c’est clair: l’État camerounais est bien ferme dans ses convictions. Chantage et sanction économique ou pas, il tient le coup. Surtout qu’il y a de plus en plus de mains tendues à son endroit : Russes, Chinois et autres.

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