* Le géopoliticien Luc MICHEL sur le ZOOM AFRIQUE de PRESS TV ce 12 décembre 2019 :
« Interview avec l’analyse Luc Michel :
sommet de Pau boycotté par les dirigeants africains:
Emmanuel Macron a conditionné, ce mercredi 4 décembre 2019, le maintien de l’opération Barkhane à une clarification des pays de G5 Sahel, concernant la présence militaire de la France dans la région, sur fond de « mouvements anti-français ». Ainsi il a convoqué les dirigeants africains à Pau en France.
Boycotté par les dirigeants africains, le président Macron se trouve dans l’obligation de reporter ce sommet sous prétexte de manifester « son soutien et sa solidarité » à son homologue nigérien suite à l’attaque de la garnison à Inates.
Comment évaluez-vous le boycott du sommet de Pau par les présidents africains ? »

* Voir le ZOOM AFRIQUE de ce 12 décembre 2019 :
http://french.presstv.com/Detail/2019/12/12/613448/Zoom-Afrique-du-12-dcembre-2019
+ la vidéo à 3’40 sur https://youtu.be/ejNGLKYz1rU

L’ACTU DEBATTUE :

1- SAHEL:
LA FRANCE REPORTE LE SOMMET DE PAU SUITE À L’ATTAQUE JIHADISTE À INATES (RFI)
L’Élysée a annoncé qu’en raison de l’attaque jihadiste mardi au Niger, le président français Emmanuel Macron, en accord avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, a décidé de reporter à début 2020 le sommet avec les dirigeants des cinq pays du Sahel prévu en France le 16 décembre (…)
Polémique sur l’invitation :
L’annonce de ce sommet avait suscité de nombreuses critiques, l’invitation du chef de l’État français ayant été perçue par certains comme une convocation. Pourtant, quelques heures avant, la présidence française avait indiqué que tous les chefs d’État du G5 avaient « confirmé » leur présence au sommet de Pau samedi. Une annonce contredite dans la soirée par le président burkinabè. Au cours d’un entretien télévisé Roch Marc Christian Kaboré a en effet annoncé que les chefs d’État du G5 Sahel allaient d’abord se concerter pour adopter une position commune, ajoutant que le ton et la forme de l’invitation avaient manqué de tact, et engendré un tollé au sein de l’opinion africaine. « Le partenariat doit être respectueux des uns et des autres, a précisé le président burkinabè. J’estime que le ton et les termes employés avant l’invite posent problème parce que c’est le contenu des débats qu’on doit avoir ensemble. Cela signifie que nous devons avoir des rapports de respect mutuel. »

2- MINUSMA:
LE MALI DÉCLARE LE CHEF DU BUREAU DE LA MINUSMA À KIDAL PERSONA NON GRATA (AFP)
Le chef du bureau de la Minusma à Kidal a été démis de ses fonctions et déclaré persona non grata par Bamako, suite à des propos polémiques sur la ville de Kidal début décembre.
Christophe Sivillon, de nationalité française, avait déjà été relevé de ses fonctions de chef du bureau de la Minusma à Kidal par sa hiérarchie avant la décision du Mali de le déclarer persona non grata. Le diplomate onusien a désormais 24h pour quitter le territoire national. Il était, ce mardi 10 décembre, dans un avion en partance de Kidal vers Bamako lorsque le ministre malien des Affaires étrangères a fait sa déclaration officielle. « Le Premier ministre et le gouvernement ont décidé de déclarer persona non grata le chef du bureau régional de la Minusma à Kidal pour les propos qu’il a tenus la semaine dernière », a déclaré Tiébilé Dramé devant la presse. Un autre fonctionnaire de l’ONU à Kidal a été nommé pour assurer l’intérim du poste.
« Des délégations venues du Mali » :
Lors de l’ouverture du congrès du mouvement armé indépendantiste MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), qui s’est tenu à Kidal – ville malienne sous contrôle de l’ex-rébellion – celui qui était alors encore le numéro 1 local de la Minusma avait souhaité la bienvenue aux « invités et membres des délégations venues du Mali et de l’étranger ». Des propos aussitôt condamnés avec fermeté par la société civile et le gouvernement malien, estimant que cette déclaration pouvait laisser penser que Kidal ne relevait pas de la souveraineté malienne. Dès lors, le sort de Christophe Sivillon était scellé. L’ONU voulait, semble-t-il, un départ sans fracas. Bamako, très remonté, était visiblement partisan de la manière forte. Selon un observateur – cette phrase qui a circulé sur les réseaux sociaux et provoqué une levée de bouclier – a été sortie de son contexte et tronqué.

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