Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2022 10 04/ Série IV/

# INTRODUCTION

Italie soi-disant « post-fasciste » :
de quoi Giorgia Meloni est-elle vraiment le nom ?

* Ecoutez sur RADIO.LUCMICHEL/
PCN-НОП/ LUC MICHEL : POSTFASCISME OU EXTREME-DROITE BLEUE-BRUNE LIBERALE ET SIONISTE ?
https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-pcn-nop-luc-michel-postfascisme-ou-extreme-droite-bleue-brune-liberale-et-sioniste-205018/

#1/
L’EXTREME-DOITE PRO-AMERICAINE

« Aucune valeur juridique ou politique » à l’annexion russe, estime Giorgia Meloni »…
Giorgia Meloni, cheffe pressentie du futur gouvernement italien, a estimé que l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes n’avait « aucune valeur juridique ou politique » et démontrait que Vladimir Poutine « menace » la sécurité européenne. « La déclaration d’annexion à la Fédération de Russie de quatre régions ukrainiennes après les simulacres de référendum qui se sont déroulés sous une violente occupation militaire, n’a aucune valeur juridique ou politique », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Vladimir « Poutine démontre encore une fois sa vision néo-impérialiste de caractère soviétique qui menace la sécurité du continent européen tout entier », poursuit la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d’Italia (FdI) qui a remporté avec ses alliés les législatives de dimanche. « Cette nouvelle violation de la part de la Russie des règles de coexistence entre les nations confirme la nécessité pour les démocraties occidentales d’être unies et soudées », a conclu Mme Meloni.

# 2/
L’EXTREME-DROITE SIONISTE

Meloni se présente comme une grande partisane d’Israël et rejette son passé fasciste …

La dirigeante du parti Fratelli d’Italia a souligné ses liens avec le Likud ; Israël, qui a boycotté d’autres dirigeants d’extrême droite européens, n’a pas encore réagi…

L’Italienne Giorgia Meloni, qui est en passe de devenir la première dirigeante d’extrême droite du pays depuis Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale, essaie depuis longtemps de prendre ses distances avec le passé fasciste de son parti et a indiqué qu’elle serait une fervente partisane d’Israël, se vantant même de ses liens avec le Likud.

Le parti Fratelli d’Italia (FdI) de Meloni est arrivé en tête des élections générales dimanche, remportant environ 26 % des voix ; sa coalition de droite semble prête à obtenir la majorité dans les deux chambres du Parlement.

Il n’y a pas encore eu de réaction de la part d’Israël, les résultats ayant été annoncés alors que le pays célébrait le Nouvel an juif.

Fratelli d’Italia, que Meloni a fondé en 2012, est un descendant politique du Mouvement social italien (MSI), formé par des partisans du dictateur fasciste Benito Mussolini après la Seconde Guerre mondiale. Sa popularité a grimpé en flèche. Il n’était qu’à 4 % il y a quatre ans. Le parti utilise un symbole représentant une flamme tricolore, emblème du MSI.

FdI a son siège à l’adresse Via della Scrofa, dans le centre de Rome, où le MSI avait installé ses bureaux en 1946, a rapporté The Guardian. Lors des élections locales organisées à Rome en octobre dernier, la petite-fille de Mussolini, Rachelle, membre du parti FdI, avait obtenu le plus grand nombre de voix pour le poste de conseiller municipal.

Les États-Unis et l’Union européenne ont indiqué lundi qu’ils étaient disposés à travailler avec Meloni, mais ont mis en garde contre d’éventuelles violations des droits de l’homme en Italie.

CES DERNIERS MOIS, MELONI A EXPRIME A PLUSIEURS REPRISES SON SOUTIEN A ISRAËL ET A CHERCHE A MINIMISER LES RACINES NEO-FASCISTES DE SON PARTI.

« Il y a plusieurs décennies que la droite italienne a relégué le fascisme à l’Histoire, en condamnant sans ambiguïté la privation de démocratie, les infâmes lois anti-juives et la tragédie de la Seconde Guerre mondiale », a-t-elle déclaré dans une récente interview accordée au journal Israel Hayom.

Elle répondait à une question sur les accusations selon lesquelles son parti serait néo-fasciste, et a souligné que si cette affirmation était « une affabulation ridicule d’une gauche désespérée », elle ne voulait cependant pas « esquiver la question », sachant combien elle peut être délicate pour les lecteurs [israéliens] ».

Ces commentaires font écho à une déclaration vidéo qu’elle a publiée en août, désavouant le fascisme.

« Pendant des années, j’ai également eu l’honneur de diriger le Parti conservateur européen », a-t-elle déclaré dans la vidéo, notant que ce groupement du Parlement européen « partage des valeurs et des expériences avec les Tories britanniques [le Parti conservateur au pouvoir], les Républicains américains et le Likud israélien ».

Son parti, a-t-elle ajouté, « condamne sans ambiguïté le nazisme et le communisme » et « s’oppose farouchement à toute dérive antidémocratique ». « Il y a plusieurs décennies que la droite italienne a relégué le fascisme à l’Histoire, en condamnant sans ambiguïté la privation de démocratie et les infâmes lois anti-juives », a-t-elle également déclaré.

La semaine dernière, Meloni a suspendu un candidat du parti qui avait publié sur Facebook, en 2014, une photo d’elle avec le slogan « L’Italie au-dessus de tout », en écrivant que « cela lui rappelle un grand homme d’État d’il y a 70 ans », et précisant qu’il ne faisait pas référence à Mussolini mais à un « Allemand ».

Dans l’interview qu’elle a accordée au quotidien israélien il y a dix jours, elle a déclaré qu’elle serait à la tête d’un « gouvernement de droite européen et occidental moderne » et a réaffirmé l’affiliation de son parti à d’autres factions conservatrices traditionnelles comme le « Likud de Benjamin Netanyahu, les Tories britanniques et les Républicains américains. »

Meloni a évoqué ses précédentes visites en Israël, notamment au Mémorial de Yad Vashem, qu’elle a décrit comme « prise de conscience ».

« Israël représente la seule démocratie du Moyen-Orient, et nous défendons sans aucune réserve son droit d’exister et de vivre en sécurité. Je crois que l’existence de l’État d’Israël est vitale, et Fratelli d’Italia fera tout son possible pour permettre une plus grande coopération entre nos pays », a-t-elle déclaré.

Dans une vidéo de 2020, Meloni a également promis de défendre le droit à l’existence d’Israël « sans l’ambiguïté honteuse de la gauche ».

Elle a déclaré à Israel Hayom qu’elle prévoyait de retourner en Israël prochainement, espérant se concentrer sur des collaborations et des stratégies communes, à commencer par celles concernant l’approvisionnement en gaz naturel par la Méditerranée orientale.

Cependant, elle a semblé rompre avec d’autres dirigeants de droite, tel que son probable partenaire de coalition Matteo Salvini, en indiquant qu’elle ne déplacerait probablement pas l’ambassade d’Italie de Tel Aviv à Jérusalem.

« C’est une question très sensible, sur laquelle je pense que le prochain gouvernement italien, comme tous ceux qui l’ont précédé, devra agir en synergie avec nos partenaires de l’Union européenne », a-t-elle déclaré.

L’Union européenne s’est catégoriquement opposée à une telle démarche.

Meloni s’est également exprimée contre l’antisémitisme croissant en Europe et a cherché à le dépeindre comme émanant principalement de la gauche et des immigrants islamiques.

« Je pense que l’une des manifestations les plus courantes de l’antisémitisme aujourd’hui est la propagande anti-israélienne, que les Juifs d’Europe sont le plus susceptibles de rencontrer en ligne. Les Juifs d’Europe sont également soumis à la menace provenant non seulement des factions d’extrême-gauche et d’extrême-droite, mais surtout des immigrants islamiques radicalisés qui se nourrissent du ressentiment à l’égard d’Israël », a-t-elle déclaré.

« Israël est et doit rester un allié crucial de l’Union européenne dans l’effort d’éradication de ce mal dans le monde. Nous soutenons les efforts visant à mieux faire comprendre aux jeunes étudiants l’histoire, la religion et la culture juives. Cela contribuera à l’élimination des préjugés sociétaux et à la pleine acceptation des coutumes juives en Europe », a-t-elle ajouté.

# MELONI, UNE AVANT-GARDE POUR L’EXTREME-DROITE EUROPEENNE :
LE TRISTE EXEMPLE DU RUSSOPHOBE ROBERT MENARD

On connait les néocons à passeports français et leurs ONG au service de l’impérialisme américain. Les Médecins du monde et les Kouchner, l’exemple de plus accompli de l’imposteur humanitaire au service de la domination occidentale sur le monde (*). On connaît moins RSF et Robert Ménard. Partout où il faut déstabiliser et diffamer, sous prétexte de la « liberté de la presse » les ennemis de Washington on retrouve les campagnes de RSF. Contre Milosevic, Kadhafi, Poutine, Lukashenko ou Assad, entre autres.

Mais derrière le masque généreux se dissimule un autre néocon à passeport français, un Kouchner bis. Qui tombe aujourd’hui totalement le masque. Car Ménard est surtout un néoconservateur à la Française, un de ces radicaux de l’ultra-droite gravitant autour du FN.

QUI EST MENARD, NEOCONSERVATEUR A PASSEPORT FRANÇAIS :

* Lire CES NEOCONSERVATEURS FRANÇAIS AU SERVICE DE WASHINGTON. LE CAS MENARD
sur http://www.elac-committees.org/2013/07/15/europaischer-widerstand-ces-neoconservateurs-francais-au-service-de-washington-le-cas-menard/

* Et BERNARD KOUCHNER : UN NEOCON A PASSEPORT FRANÇAIS,
sur http://www.elac-committees.org/2012/09/06/pcn-spo-bernard-kouchner-un-neocon-a-passeport-francais/

Le maire de Béziers, plate-forme entre Zemmour et Marine Le Pen, a appelé à « durcir encore les sanctions économiques visant Vladimir Poutine », condamnant avec virulence les politiques, du RN et de LFI sans les nommer, qui considèrent qu’elles ne sont pas efficaces.
Les élus RN et LFI dans le viseur. Le maire divers droite de Béziers Robert Ménard a condamné avec virulence samedi sur BFMTV les membres de la classe politique hexagonale qui se disent défavorables à un renforcement des sanctions économiques visant Vladimir Poutine dans le cadre du conflit en Ukraine, parlant d’un « effort de guerre » nécessaire.

« Il y a un certain nombre de personnes (en France) qui osent dire que les sanctions ne servent à rien. Mais enfin, ils se foutent du monde! », a-t-il clamé.
« Si les sanctions ne servaient à rien, on ne serait pas dans cette situation où la Russie mesure à quel point elle est fragile », a-t-il justifié.

« C’est dégueulasse de dire ça! (sic). En pleine guerre, alors que les Ukrainiens sont en train de gagner, enfin je l’espère » (resic), a-t-il encore martelé. C’est un « coup de poignard dans le dos de la résistance ukrainienne » (resic), s’est-il désolé.

Le maire de Béziers s’en est pris ici, sans les nommer, aux élus du Rassemblement national et La France insoumise qui se sont prononcés contre le renforcement de sanctions économiques en direction de la Russie, jugées comme inefficaces.

« Ça s’appelle l’effort de guerre » :
Si Robert Ménard ne nie pas l’existence de conséquences économiques en France, ils les jugent nécessaires face à la menace que représente Vladimir Poutine en Europe (resic). « On nous dit que ça va avoir des conséquences en France, bien sûr que ça a des conséquences en France, bien sûr qu’il y aura des problèmes énergétiques, bien sûr que l’hiver sera plus difficile à passer », a reconnu ce privilégié de la politique.

LES DIRIGEANTS DE L’UE CONTREDISENT LA PROPAGANDE YANKEE DE MENARD : UNE CRISE ENERGETIQUE EUROPEENNE POUR PLUSIEURS ANNEES
Quand l’Europe se sanctionne elle-même ! Les ministres européens de l’énergie craignent que les prochains hivers ne soient difficiles pour l’Europe en raison de la crise énergétique. Cela a été annoncé lors d’une conférence de presse par le commissaire européen à l’énergie Kadri Simson . « À la table [de négociation], les ministres ont exprimé leur inquiétude, comme moi, que l’hiver ne soit pas facile et le prochain encore plus difficile » a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il fallait garder cela à l’esprit lorsque la CE prendrait de nouvelles mesures concernant le gaz russe. Le vice-président de la CE, Frans Timmermans, a également mis en garde contre un hiver difficile, notant que les prix élevés de l’énergie nuisent à l’économie européenne : « A ce stade, les prix restent élevés et il n’y a pas de solution rapide à ce problème. Les prochains hivers seront difficiles. Pas seulement celui-ci. » LE SENATEUR US MITT ROMNEY CONFIRME SUR L’INUTILITE DES SANCTIONS : « Nous avons surestimé l’impact des sanctions. Regardons les statistiques. Le marché boursier a chuté cette année de 34 %, mais notre a chuté de 24 %. Donc, vous savez, ce n’est pas la fin du monde pour la Russie. Le Rouble se négocie encore plus haut qu’avant. Vous dites que leur économie perdra 20 % d’ici 2030, mais c’est encore très loin. Si nous fermons l’accès de la Russie à telle ou telle technologie, elle pourrait trouver une solution de contournement. Surtout quand l’Inde et la Chine sont amis. »

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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