Luc Michel & C. Tarkov pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2022 10 08/ Série IV/
(avec Russospère)

Edition spéciale
Partie X

Selon Milorad Dodik, la décision des personnes vivant sur les territoires des régions faisant partie de la Fédération de Russie doit être respectée. « Les peuples ont le droit de tenir des référendums. Autant que je sache, le peuple russe vit sur ce territoire et il a le droit de décider et de prendre une décision. Cette décision doit simplement être respectée, et rien de plus » a déclaré Dodik. Le chef des Serbes de Bosnie, dans une conversation avec des journalistes, a rappelé les doubles standards qui existent dans le monde, et a cité l’exemple des États-Unis, qui « ont soutenu un référendum similaire au Kosovo quand ils en avaient besoin ». Mais maintenant, le monde a changé, estime le politicien, et la Russie a restauré les principes de la Charte des Nations Unies et le droit des peuples à l’autodétermination. « Par conséquent, que quelqu’un reconnaisse ou non est moins important. La Russie n’a pas besoin de regarder autour d’elle, que quelqu’un l’accepte ou non » a conclu un membre du Présidium de BiH dans une interview à RIA Novosti. Auparavant, la CEC locale avait indiqué que Dodik était le leader des élections présidentielles en Republika Srpska après 90 % des protocoles traités. # PARTIE 2/
COMPRENDRE LE CONTEXTE GEOPOLITIQUE :
DODIK A MIS LA BOSNIE, LE PROTECTORAT DE L’OTAN, EN FAILLITE

Le dirigeant serbe de Bosnie Dodik, soutenu par Moscou, dévoilait en octobre 2021 son projet de démanteler le « pays en faillite » !

Après plus de 25 ans de paix précaire, le chef des Serbes de Bosnie Milorad Dodik a commencé à prendre des mesures pour démanteler ce qu’il appelle l’État « impossible ». La rhétorique ferme du coprésident du pays ferait « craindre que la poudrière dormante des Balkans ne s’enflamme à nouveau », disent les médias de l’OTAN. Pendant 15 ans, Dodik a tenu les rênes du pouvoir dans l’entité serbe de Bosnie – la Republika Srpska – et a régulièrement menacé de se séparer du reste du pays qu’il méprise ouvertement. Le ton de l’ancien social-démocrate devenu par nécessité nationaliste semble s’être durci ces derniers mois alors qu’il présentait un plan pour briser les fondations fragiles de la Bosnie, qualifiant la nation de « pays raté » et d’ »expérience » occidentale qui « ne marche pas ».

LA BOSNIE :
UN « PAYS RATÉ » ET UNE « EXPÉRIENCE » OCCIDENTALE QUI « NE MARCHE PAS » !

La clé de ses plans comprend la mise en place d’une série d’organes directeurs distincts tout en abolissant le mandat des institutions fédérales à l’intérieur de la République serbe de Bosnie. Dodik promet également de créer sa propre armée serbe de Bosnie dans les prochains mois.

Après des années de guerre brutale dans les années 1990 et près de 100 000 morts, l’intervention de l’OTAN dans le conflit bosniaque a contribué à élaborer les accords de Dayton, qui ont effectivement divisé le pays selon des critères ethniques et codifié une bureaucratie vertigineuse visant à prévenir de futures violences intercommunautaires. En conséquence, la Bosnie a été divisée en deux, donnant une moitié aux Serbes bosniaques du pays tandis que l’autre devait être gouvernée par une fédération musulmane-croate. Les deux entités restent unies par des institutions fédérales – faibles dirigées par un haut représentant nommé par les Nations Unies.

ET CE SONT CES INSTITUTIONS – ENVIRON 140 AU TOTAL – QUE DODIK, LE LEADER DES SERBES DE BOSNIE, A JETÉ SON DÉVOLU.

« Nous allons défier tout cela », a promis Dodik lors d’une récente conférence de presse. « Il n’y a aucune autorité au monde qui puisse nous arrêter ».

Le plan a même le soutien tacite de Moscou, selon Dodik, qui a présenté les détails au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une réunion à Belgrade au début du mois.

Malgré les avertissements répétés du haut représentant de l’ONU en Bosnie Christian Schmidt, Dodik a lancé une salve d’ouverture plus tôt cette semaine avec un vote parlementaire pour créer la propre agence de réglementation pharmaceutique de la Republika Srpska – la première d’une longue liste d’institutions qui doivent être instaurées dans les prochaines semaines. Les analystes disent que cette décision était très probablement un geste incitatif avant de s’attaquer à des institutions plus fortes, comme l’armée, le système judiciaire et le système fiscal.

Les racines de la crise actuelle du pays découlent des actions entreprises par le prédécesseur de Schmidt en juillet, qui a criminalisé la négation du génocide de Srebrenica – lorsque les forces serbes de Bosnie ont été accusées d’avoir tué environ 8 000 musulmans en 1995. La décision du haut représentant de l’ONU a déclenché l’indignation des Serbes de Bosnie du pays – dont beaucoup disent encore que Srebrenica n’était pas un génocide. En représailles, les responsables serbes de Bosnie ont boycotté les institutions fédérales.

DODIK VEUT ALLER DE L’AVANT AVEC SES PROMESSES DE FORMER SA PROPRE ARMÉE.

Mais d’autres, les kollabos des USA et de l’OTAN sont moins sereins. Le chroniqueur bosniaque Gojko Beric a appelé « les États-Unis et l’Europe (sic) à intervenir ».

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
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