Karel Huybrechts pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 01 02/ Série V/

Une nouvelle attaque sur la Cyber-guerre contre nos réseaux a été publiée, à les suites de l’action des Services américains du Global Engagement Centre’ et des Réseaux Sorös (Free Russia Foundation).

il s’agit de :
« L’espace numérique comme champ d’affrontement et espace de cyber-manipulation de puissances étrangères présentes en Afrique », publié par un site francophone, le Forum de Dakar, proche de Washington, de l’OTAN et de Berlin, mais qui diffuse en fait de la propagande des services américains : « les opérations menées par la Russie pour façonner la sphère publique numérique (ce qu’elle appelle le « colonialisme de la désinformation ») (sic) étaient expérimentales
et conçues pour être itérées. Les pays et les politiques africains ont été utilisés comme des « laboratoire » pour développer des stratégies et des tactiques efficaces ailleurs. »

Cette analyse « commencera par (a) un examen de la nature de la guerre de l’information dans un contexte africain en tant que laboratoire de micro-ciblage politique, amplifié (b) par une étude de cas sur les opérations russes sur le continent. La conclusion fournira plusieurs recommandations pour lutter à la fois contre les campagnes de désinformation menées par des étrangers et contre la diffusion de fake news » (sic).

Luc Michel, incontournable, y est directement mentionné : « pour relayer des discours d’anticolonialisme et de panafricanisme qui trouvent un
écho auprès de la population locale et de la diaspora. C’est le cas de Luc Michel, auteur belge et fondateur de l’Observatoire européen de la démocratie et des élections – qui mené des missions d’observation pro-Kremlin en Crimée et publié une dizaine d’articles prorusses par semaine sur ses différents sites web : La Voix de la Guinée Équatoriale,nPanAfricom-TV, WebTV-Tchad, Centrafrica News. »

Afrique Média TV est aussi citée : « Autre exemple, Afrique Media TV, qui se présente comme un média panafricaniste anti-impérialiste et qui s’est associé à la filiale AFRIC du groupe Wagner depuis 2018. Leurs
émissions défendent régulièrement les intérêts russes en Afrique subsaharienne et organisent des panels composés de leaders africains et de la diaspora cooptés par les Russes » (resic).

C’EST QUOI « LE FORUM DE DAKAR » ?

Depuis maintenant 8 ans, le Forum International de Dakar sur la Paix et Sécurité, par l’OTAN, s’impose comme un « rendez-vous des décideurs impliqués en Afrique ». Il rassemble annuellement de nombreux chefs d’États et de gouvernements africains, des partenaires internationaux, ainsi que de soi-disant « multiples acteurs de la Paix et de la Sécurité ». Lancé lors du Sommet de l’Élysée de 2013 organisé par la France, La première édition du forum s’est tenue en décembre 2014 à Dakar.

REVUE DE PRESSE :
QUE DIT LE FORUM DE DAKAR ?

Extrait 1 :
« En décembre 2020, Facebook a annoncé la suspension de trois réseaux de manipulation totalisant près de 500 comptes et pages, liés à « l’armée française » et à la Russie (deux d’entre eux). Pour la première fois, Facebook devenait le théâtre d’opérations d’influence étrangères en confrontation, via des faux comptes se dénonçant mutuellement comme tel. » Ces opérations de désinformation visaient principalement la République centrafricaine (RCA), mais aussi l’Algérie, le Cameroun, la Libye et le Soudan – rappelant les intérêts géopolitiques, économiques et militaires des deux pays dans la région. « Si la désinformation prive de tout pouvoir, l’information donne du pouvoir. Ce sont les droits à la liberté d’expression et à l’accès à l’information qui garantissent aux citoyens la possibilité de trouver des informations pertinentes pour prendre des décisions ayant un impact sur leur vie. » Guy Berger, directeur de la stratégie et de la politique de l’UNESCO dans le domaine de la communication et de l’information.
En décembre 2020, Facebook a annoncé la suspension de trois réseaux de manipulation totalisant près de 500 comptes et pages, liés à « l’armée française » et à la Russie (deux d’entre eux). Pour la première fois, Facebook devenait le théâtre d’opérations d’influence étrangères en confrontation, via des faux comptes se dénonçant mutuellement comme tel. » Ces opérations de désinformation visaient principalement la République centrafricaine (RCA), mais aussi l’Algérie, le Cameroun, la Libye et le Soudan – rappelant les intérêts géopolitiques, économiques et militaires des deux pays dans la région.
La désinformation fait référence à la diffusion d’informations fausses et incendiaires, véridiques ou non, par un acteur dans l’intention d’induire en erreur et de causer du tort. Souvent, l’objectif est de créer un paysage informationnel encombré et chaotique – en brouillant les frontières entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas – afin de transformer l’opinion publique, d’influencer les processus démocratiques, d’accroître la discorde, de promouvoir le chaos et la peur, de susciter la méfiance envers les gouvernements et d’entraîner des réactions émotionnelles dans la sphère publique.
Les sociétés démocratiques (sic) comptent sur le soutien du public pour faire avancer les initiatives politiques. Un débat informé, rationnel et civique est essentiel pour former une opinion publique favorable, élément vital de la démocratie. Dans un paysage informationnel chaotique, tel que celui produit par la désinformation ciblée, la discussion rationnelle est rendue plus difficile. Ce qui entraîne une diminution de la capacité à construire un consensus public et limite ainsi la capacité des gouvernements démocratiques à mettre en œuvre des changements significatifs (Guge, 2020). Par conséquent, ces campagnes de désinformation en Afrique constituent un défi important pour le libre exercice de la démocratie. Capitalisant sur les caractéristiques inhérentes aux plateformes de messagerie Internet et sur la nature libre des sociétés démocratiques pour diffuser des contenus faux et malveillants, les acteurs mènent une « guerre de l’information » contre les citoyens africains. Dès lors, comme le rappelle Maylin Fidler du Council on Foreign Relations, ces campagnes de désinformation soulignent les « défis auxquels les États africains sont confrontés dans l’élaboration d’une politique de l’internet qui réponde à la fois aux menaces extérieures et aux dynamiques politiques internes ». »

Extrait 2 :
« L’Afrique comme laboratoire pour les expérimentations de micro-ciblage politique et d’ingénierie sociale : une étude de cas des tactiques d’influence russes sur le continent »

« Selon Mailyn Fidler, chargée de recherche au Harvard Berkman Klein Center for Internet and Society, les opérations menées par la Russie pour façonner la sphère publique numérique africaine (ce qu’elle appelle le « colonialisme de la désinformation ») étaient expérimentales et conçues pour être itérées. Les pays et les politiques africains ont été utilisés comme des « laboratoire » pour développer des stratégies et des tactiques efficaces ailleurs.
La société militaire privée Wagner Group, fondée en 2014 par l’oligarque russe Yevgueni Prigozhin, est connue pour être le principal acteur russe dans ce domaine. Actif en Libye , au Mozambique , en Afrique du Sud et en République centrafricaine (RCA) , Wagner propose aux politiciens et aux groupes armés de leur bâtir une influence sur le continent en s’appuyant sur un réseau de forces de maintien de la paix, de futurs dirigeants et d’agents d’infiltration, ainsi que sur des cyber-propagandistes et des experts numériques (…) Un fait intéressant concernant l’aspect expérimental de ces opérations est leur séquençage. Shelby Grossman, chercheur de l’Observatoire de l’Internet de Stanford, rappelle « qu’elles ont commencé en 2018, juste après que Facebook et Twitter aient fini de supprimer la majeure partie des comptes de l’Internet Research Agency aux États-Unis » (Africa Center for Strategic Studies, 2020). Il apparaît donc que les agents de Wagner testaient de nouvelles stratégies et développaient de nouvelles tactiques qui leur permettraient de rester sous couverture tout en poursuivant leurs intérêts africains : travailler avec des mandataires locaux, utiliser un éventail plus complet de langues (y compris l’arabe), diffuser des informations exactes ou des opinions non falsifiables… (Fidler, 2020).
L’une de ces stratégies, « la franchise » (Weiss et Vaux, 2020), s’appuie sur les entreprises médiatiques nationales et les principaux leaders d’opinion comme relais de divers messages : de la promotion des politiques russes au soutien de partis ou de dirigeants particuliers dans la région, en accord avec les intérêts commerciaux, en passant par la critique des politiques françaises et américaines (…) Autre exemple, Afrique Media TV, qui se présente comme un média panafricaniste anti-impérialiste et qui s’est associé à la filiale AFRIC du groupe Wagner depuis 2018. Leurs émissions défendent régulièrement les intérêts russes en Afrique subsaharienne et organisent des panels composés de leaders africains et de la diaspora cooptés par les Russes (…) pur relayer des discours d’anticolonialisme et de panafricanisme qui trouvent un écho auprès de la population locale et de la diaspora. C’est le cas de Luc Michel, auteur belge et fondateur de l’Observatoire européen de la démocratie et des élections – qui a mené des missions d’observation pro-Kremlin en Crimée et publié une dizaine d’articles pro-russes par semaine sur ses différents sites web : La Voix de la Guinée Équatoriale, PanAfricom-TV, WebTV-Tchad, Centrafrica News. »

FACT CHECKING :
QUI MANIPULE L’INFO ?

1/
Lire la BBC en aveux (2020) :
« Facebook supprime des faux comptes ciblant la RCA et le Mali »
sur https://www.bbc.com/afrique/region-55331385

« La société affirme que les réseaux sont basés en France et en Russie, et qu’ils interféraient dans les élections nationales de certains pays du continent, en particulier en République centrafricaine. Facebook affirme avoir mis au jour des campagnes de désinformation en France et en Russie visant à tromper et à influencer les internautes en République centrafricaine à l’approche d’une élection qui aura lieu à la fin du mois. Les personnes à l’origine de ces activités publiaient des informations sur « la politique de la France en Afrique francophone, la situation sécuritaire dans divers autres pays africains et des allégations d’une éventuelle ingérence russe dans les élections en RCA » prévues pour la fin du mois. »

2/
Déstabilisation de l’Afrique made in USA:
Comment la presse africaine se fait intoxier par les ‘sondages’ des vitrines légales de la CIA !
https://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.280515.htm

Luc MICHEL parle des réseaux de déstabilisation des USA en Afrique et explique particulièrement comment la presse africaine et la presse occidentale à destination de l’Afrique sont prises en main et financées par les « vitrines légales de la CIA » (NED, NDI, USAID, réseaux Soros, Open Society et cie). Et comment toute la presse africaine est désinformée et intoxiquée par ces mêmes réseaux via des Ong spécialisées (Afrobarometer, CDD-Ghana, ISAWA, etc) …

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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