Luc MICHEL/ 2019 12 31/
Avec FranceInfo/

« Une chose est sûre. Pour les procureurs, c’est une situation extrêmement grave. Nissan doit avoir peur. Les procureurs aussi », L’équipe de défense a complètement perdu la face. Ils ont promis au juge que M. Ghosn resterait au Japon comme condition de sa libération sous caution. Ils ont conservé ses passeports mais il est parti à l’étranger (…) un procès en l’absence du prévenu n’est pas envisageable au Japon. Cette fuite est aussi le résultat d’un système judiciaire qui laisse peu d’espoir de s’en sortir »
– Nobuo Gohara, Ex Procureur et avocat japonais
(extérieur au dossier mais qui en analyse les éléments).

« Le phénix libanais ne sera pas brûlé par le soleil du Japon ».
– Le Ministre de l’Intérieur libanais en 2018.

COUP DE THÉÂTRE DANS L’AFFAIRE CARLOS GHOSN:

l’ex-PDG de Renault-Nissan, qui attendait son procès en résidence surveillée au Japon, a confirmé mardi se trouver au Liban d’où il entend parler librement à la presse dans les jours à venir. « Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité », a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole. « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine », ajoute-t-il. Il s’agit d’un développement inattendu pour le magnat déchu de l’automobile, jusque-là assigné à résidence au Japon où il attendait d’être jugé à partir d’avril 2020 pour des malversations financières présumées.

Parlons franc. Je n’ai aucune sympathie pour les maîtres du monde de la globalisation, style Ghosn et leurs indécents trains de vie. Souvenons-nous que l’ex PDG de Renault-Nissan est l’homme qui a liquidé Renault, entreprise sociale née en 1945. Au nom d’une globalisation libérale et d’un modèle social anglo-saxon. Celui précisément que le Régime Macron veut installer en France en liquidant le modèle social français (et belgo-allemand).
Mais je suis aussi un homme que l’injustice révolte. Et le sort de Ghosn est injuste, victime d’un règlement de compte financier entre Paris et Tokyo, avec des magistrats japonais aux ordres, de connivence avec les comploteurs de Nissan.
Le scandale ce n’est pas la rocambolesque évasion de Ghosn du Japon. Pour un Liban où l’Etat libanais, dont il a la nationalité, l’a étroitement soutenu (alors que le Régime Macron a trahit Ghosn), et où il n’existe pas de traité d’extradition avec le Japon. Le scandale est à venir, avec un Ghosn combatif qui va sortir des poubelles de Renault et de Nissan, les dessous du complot japonais et ceux de la trahison de Macron !

LM

# CARLOS GHOSN :
CE QUE L’ON SAIT (ET CE QUE L’ON NE SAIT PAS ENCORE) SUR SA FUITE AU LIBAN (FRANCEINFO)

L’ancien patron de Renault-Nissan a quitté le Japon, où il était assigné à résidence, pour rejoindre le Liban. Il est poursuivi pour des revenus différés non déclarés et pour abus de confiance aggravé et devait être jugé dans quelques mois.
Une fuite pour échapper à la justice japonaise. Assigné à résidence à Tokyo, l’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, s’est échappé lundi 30 décembre pour rejoindre le Liban. « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice », a-t-il déclaré. Carlos Ghosn, arrêté en novembre 2018 puis placé pendant plusieurs mois en détention, fait l’objet de quatre inculpations au Japon : deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (la firme japonaise est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé. Franceinfo fait le point sur ce nouveau rebondissement.

CE QUE L’ON SAIT

Il est au Liban. Mardi matin, l’ancien patron, qui possède la nationalité libanaise, a confirmé qu’il se trouvait au Liban dans un communiqué. « Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité », a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole. « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine », ajoute-t-il.
Il n’avait pas le droit de quitter le Japon. Assigné à résidence après 130 jours de prison, il avait été placé en résidence surveillée. Ses conditions de liberté précisaient que ses passeports étaient gardés par ses avocats, garants du respect des règles imposées par la justice à son égard. Son assignation à résidence à Tokyo lui laissait la liberté de voyager à l’intérieur du Japon, mais la durée d’absence de son domicile était réglementée. Son accès à internet était fortement restreint et sa résidence placée sous la surveillance de caméras.
Ses avocats ont toujours ses passeports. « C’est une surprise totale, je suis abasourdi », a déclaré aux médias Junichiro Hironaka, son principal avocat japonais, affirmant ne pas avoir été contacté par Carlos Ghosn et avoir appris « par la télévision » que l’ex-patron de Renault-Nissan avait fui. Il a confirmé que les avocats avaient toujours les trois passeports (libanais, brésilien et français) du magnat en leur possession.

CE QUE L’ON NE SAIT PAS ENCORE

Les conditions de sa fuite. Comment a-t-il pu quitter le pays ? A-t-il bénéficié de complicités ? Peu de détails ont pour l’instant filtré sur son départ. « La manière dont il a quitté le Japon n’est pas claire », a précisé à l’AFP une autre source au Liban. Selon le journal libanais Al-Joumhouriya, qui a dévoilé l’information, le patron déchu de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est arrivé à Beyrouth dans un avion en provenance de Turquie. En France, le journal Les Echos croit savoir qu’il a passé les contrôles douaniers en présentant un passeport falsifié.

LA RÉACTION DU JAPON.

Mardi matin, les autorités japonaises n’avaient pas encore réagi à cette spectaculaire fuite. Elle pourrait lancer un mandat d’arrêt international, qui n’aura cependant que peu d’effet au Liban, avec lequel il n’existe pas d’accord d’extradition. Ce mandat empêcherait cependant Carlos Ghosn de se déplacer dans des pays qui ont signé de tels accords avec Tokyo.

LA RÉACTION DU LIBAN.

Les autorités libanaises n’ont pas commenté l’arrivée de l’ancien PDG sur leur territoire. Mais, depuis le début de ses ennuis judiciaires, Carlos Ghosn, symbole de la réussite de la diaspora libanaise, est très soutenu par l’opinion publique comme par les autorités. Après son arrestation, l’ambassadeur japonais au Liban avait été convoqué pour s’expliquer. Comme le rappelle Le Parisien, un de ses soutiens avait lancé une campagne d’affichage « Nous sommes tous Carlos Ghosn » et le ministre de l’Intérieur avait déclaré : « Le phénix libanais ne sera pas brûlé par le soleil du Japon ».

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