LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 20/

J’ai continué mon travail d’analyse de la « Géopolitique du Coronavirus », cette fois sure Afrique Media ce mardi soir, en exposant les questions essentielles que pose la Pandémie et la crise profonde qui en est la conséquence :

* Voir sur LUC-MICHEL-TV :
LUC MICHEL/
FACE A L’ACTUALITE 2020 03 17
REFLEXIONS SUR LA GEOPOLITIQUE DU CORONAVIRUS
sur https://vimeo.com/398296862

* 1er Thème de l’émission :
Coronavirus : Une pandémie qui inquiète l’humanité toute entière…

* Les thématiques développées :
Quel sont les enjeux géopolitiques de la pandémie ?
Quelles sont les questions que pose la Pandémie ?
Quelle est la guerre idéologique et géopolitique ouverte par Trump contre Pékin, mais aussi l’Iran ?
Pourquoi la pandémie cache une nouvelle guerre du pétrole ?
Pourquoi la Pandémie concerne aussi l’Afrique et les africains ?

# L’ACTU ANALYSEE (1) :
PEKIN, PUISSANCE MONDIALE RESPONSABLE

Coronavirus: la Chine est prête à renforcer la coopération internationale contre le virus. La Chine est prête à « travailler avec tous les autres pays » dans la lutte mondiale contre le coronavirus, a affirmé l’agence de presse officielle Xinhua, citant une conversation entre les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine. Cette déclaration du président chinois a été faite à son homologue russe lors d’un échange téléphonique jeudi soir, heure de Pékin. La Chine « a la volonté de faire les efforts concertés avec la Russie et tous les autres pays pour (…) préserver la sécurité sanitaire mondiale », a ajouté Xinhua. « La Chine a la confiance, la capacité et la certitude de parvenir à une victoire totale contre l’épidémie », a encore dit le président chinois à son homologue russe. Le coronavirus, qui a fait plus de 9.800 morts dans le monde, est apparu pour la première fois en décembre dans la ville chinoise de Wuhan. Il s’est depuis étendu à 158 pays et territoires, selon un décompte de l’AFP.

# L’ACTU ANALYSEE (2) :
PEKIN VS WASHINGTON. LE CHOC DE DEUX LEADERSHIPS MONDIAUX

« La Chine fustige l’attitude des Occidentaux face au coronavirus: le pays leur réserve une quarantaine particulière », titrait l’AFP ce 16 mars 2020 : « Pékin a renforcé ce lundi les mesures de quarantaine visant les personnes en provenance de l’étranger, alors que sur les réseaux sociaux montait la colère contre le laxisme présumé des Occidentaux face au coronavirus. Après avoir assuré la semaine dernière qu’elle avait « pratiquement endigué » le virus, la Chine, où l’épidémie est apparue à la fin de l’an dernier, voit désormais le nombre de cas importés dépasser celui des contaminations d’origine locale. En conséquence, la municipalité de Pékin impose depuis lundi une quarantaine de 14 jours dans un lieu ad hoc aux personnes qui arrivent dans la capitale. Jusqu’à présent une simple quarantaine à domicile leur était imposée (…) Une équipe de l’AFP a vu lundi des agents en uniforme et d’autres en combinaison de protection intégrale en train de monter la garde devant le centre, où attendaient des ambulances. Seules les personnes relevant d’un « cas particulier » sont désormais autorisées à faire leur quarantaine chez elles, selon la mairie de Pékin. »

Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prononcé mercredi le mot de « pandémie », quelque 20.000 personnes, dont 10% d’étrangers, sont arrivées chaque jour en Chine, selon un responsable des services d’immigration. Le ministère de la Santé a annoncé lundi 12 cas de contamination importée, contre seulement quatre cas indigènes. Le pays compte désormais 123 porteurs du virus contaminés en dehors de Chine, sur un total de plus de 80.000 cas. Dans ce contexte, les internautes chinois rendent l’Europe et les Etats-Unis responsables de la progression rapide de l’épidémie sur leur sol. Beaucoup réclament des contrôles « stricts » pour empêcher les cas importés de recontaminer la Chine. Un mot-dièse vu 820 millions de fois condamne le concept « d’immunité collective », évoqué par des experts au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en France, qui consisterait à laisser le virus se répandre lentement dans la population. Pékin défend l’approche radicale qu’il a adoptée fin janvier en plaçant de facto en quarantaine la quasi-totalité de la province du Hubei (centre), berceau du nouveau coronavirus, coupant du monde plus de 50 millions d’habitants. Signe d’un retour très progressif à la normale, quatre villes du Hubei ont affrété des autocars pour permettre à 1.600 travailleurs migrants de regagner leur usine à l’extérieur de la province. Le bilan des victimes s’élèvait ce lundi à 3.213 morts dans tout le pays, après l’annonce lundi matin de 14 décès au cours des dernières 24 heures. Moins de 10.000 personnes sont désormais encore considérées comme contaminées dans le pays, un chiffre à mettre en rapport avec le total de 24.747 cas annoncés dimanche dans la seule Italie, Etat désormais le plus touché après la Chine.

« LES ETATS-UNIS ACCUSENT LA CHINE DE SEMER DES « RUMEURS ABRACADABRANTES » SUR L’ORIGINE DU CORONAVIRUS »

Les Etats-Unis ont accusé ce lundi la Chine de semer des « rumeurs abracadabrantes » sur l’origine du coronavirus, signalant que la rivalité entre les deux grandes puissances n’a pas été mise en sourdine par la nécessité de combattre la pandémie. Dans un entretien téléphonique, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a fait part lundi à Yang Jiechi, plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la politique étrangère, « des fortes objections américaines » face aux « efforts » de Pékin pour « faire porter le chapeau aux Etats-Unis pour le Covid-19 », selon un communiqué du département d’Etat. « Le secrétaire d’Etat a souligné que le moment était mal choisi pour semer la désinformation et des rumeurs abracadabrantes, et que l’heure était plutôt à l’union des pays pour combattre cette menace commune », ajoute le communiqué. Washington avait déjà convoqué vendredi l’ambassadeur de Chine aux Etats-Unis pour protester. En cause: les tweets d’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, qui avait laissé entendre jeudi que l’armée américaine aurait introduit le virus à Wuhan, la ville de Chine d’où est partie l’épidémie en décembre selon la plupart des scientifiques. « Propager des théories du complot est dangereux et ridicule », avait alors estimé un responsable américain. « La Chine cherche à détourner les critiques sur son rôle dans le début de cette pandémie mondiale, sans informer le monde. »

Autre lecture côté chinois: selon l’agence officielle Chine nouvelle, Yang Jiechi a lui adressé « un ferme avertissement aux Etats-Unis », prévenant que « toute tentative de salir la Chine était vouée à l’échec ». Les deux puissances rivales n’ont cessé de multiplier les piques. En fait, depuis que l’épidémie a commencé à s’étendre au-delà de la Chine, les deux puissances rivales n’ont cessé de multiplier les piques. L’administration de Donald Trump a oscillé entre dénonciation d’un manque de transparence initial côté chinois, et marques de « confiance » du président américain à son homologue Xi Jinping. Mais les mesures du gouvernement américain, qui a rapidement interdit l’entrée aux Etats-Unis des personnes en provenance de Chine, ont provoqué l’ire de Pékin. Mike Pompeo a ensuite lui-même attisé cet agacement en parlant du « virus de Wuhan » ou « virus chinois » pour évoquer le SARS-CoV-2, contrairement aux recommandations de l’Organisation mondiale la santé. Au même moment où les grandes puissances occidentales tentent de se coordonner dans le cadre du G7 des pays les plus industrialisés, les Etats-Unis soulignent donc que l’union sacrée mondiale ne met pas fin aux tensions avec le géant asiatique, qu’ils considèrent comme leur premier rival stratégique sur le long terme.

L’ADMINISTRATION TRUMP EST ENGAGÉE SUR PLUSIEURS AUTRES FRONTS CONTRE LA CHINE

La semaine dernière, Mike Pompeo avait ainsi profité de la présentation du rapport annuel du département d’Etat sur les droits humains pour dénoncer la répression des minorités musulmanes dans la région du Xinjiang. « Ce que fait le Parti communiste chinois dans le Xinjiang est la pire tache de ce siècle », a-t-il lancé. Outre le sort des musulmans ouïghours, l’administration Trump est engagée sur plusieurs autres fronts contre la Chine, de la défense de la démocratie à Hong Kong à la dénonciation de son expansionnisme militaire en mer de Chine méridionale en passant par les accusations d’espionnage industriel. Donald Trump a toutefois assuré que l’accord commercial en forme de trêve dans la guerre des taxes douanières, conclu après des mois de négociations, « ne pâtirait pas des nouvelles tensions liées au coronavirus ».

# LES ANALYSES DE REFERENCE :

* Lire sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GEOPOLITIQUE DU CORONAVIRUS : OUI UNE PANDEMIE C’EST AUSSI UN DOSSIER GEOPOLITIQUE !
http://www.eode.org/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-du-coronavirus-oui-une-pandemie-cest-aussi-un-dossier-geopolitique/

* Voir sur PCN-TV/
‘PRESS TV’ DEBAT AVEC LUC MICHEL:
ESQUISSE D’UNE GEOPOLITIQUE DU CORONAVIRUS (26 FEVRIER 2020)
https://vimeo.com/394383029

(Sources : LucMichel-TV – Afrique Média – AFP – Xin Hua – EODE Think Tank)

Illustration :
Dessin du grand Vitaly Podvitski (Russie).

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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