« L’OTAN n’est pas le bouclier de l’Europe
C’est son harnais »
– Le géopoliticien Jean Thiriart
(le père de la Grande-Europe de Vladivostok à Dublin,
surnommé « le belge préféré de Poutine »).

« L’union dite Européenne, un projet géopolitique mort-né, devenu le bras politique de l’OTAN »
– Luc Michel (le père de l’Axe géopolitique Eurasie-Afrique).

L’offensive occidentale à l’Est contre la Russie et le prétexte du « Partenariat oriental » de l’UE, qui vise particulièrement la Moldavie et sur la façon dont Bruxelles (OTAN et UE) cible la Moldavie via Bucarest et dont l’ultra-nationalisme roumain cible Chisinau et Tiraspol grâce à Bruxelles …

Une alliance géopolitique, qui échouera, est même constituée : le GUAM.
L’Organisation pour la démocratie et le développement, dite GUAM (Georgia – Ukraine – Azerbaïdjan – Moldova), est une organisation internationale de coopération à vocation régionale regroupant quatre États de l’ex-Union soviétique : Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan et Moldavie (de 1999 à 2005 l’organisation, dite alors GUUAM, comportait en outre l’Ouzbékistan). Cette organisation pro-occidentale, cheval de Troie des USA et de l’OTAN dans la CEI, regroupait des États qui se « sentaient menacés par la Russi »). Elle est en coma depuis plusieurs années, en particulier après la victoire russe en Géorgie (guerre d’août) de l’été 2008 !
En 1996, la Géorgie, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan s’unissent pour former ce qui deviendra le GUAM. L’idée de former un cadre informel pour tenir les consultations quadrilatérales a été articulé en 1997 à Strasbourg (via les institutions dites « européennes » sous contrôle de l’OTAN : UE, PACE, Parlement européen). En 1999, après le retrait du Traité de sécurité collective (OTSC, l’anti-OTAN autour de Moscou) de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de l’Ouzbékistan, ce dernier, désillusionné du rapprochement avec la Russie, décide de rejoindre le groupe GUAM, qui prend le nom de GUUAM (en anglais, Ouzbékistan s’écrit Uzbekistan). Cependant, les autorités de l’Ouzbékistan jugent le projet peu attirant. Dès 2001, Tachkent pratique la politique de la chaise vide, boude la signature de la Charte de Yalta en 2002 et annonce son retrait en 2005.

Par ailleurs, ces quatre États ont deux traits communs. D’une part, ils sont issus de l’éclatement de l’Union soviétique et membre de la Communauté des États indépendants au moment où ils se constituent en son sein. D’autre part, ils subissent des conflits territoriaux latents où les minorités russophones et la Russie joue un rôle de premier plan, avec l’entretien en particulier de bases militaires : Pridnestrovie (PMR) russophone pour la Moldavie, Crimée alors en Ukraine, Abkhazie et Ossétie du Sud (et dans une moindre mesure Adjarie) en Géorgie, et Haut-Karabagh occupé par l’Arménie (alliée de la Russie) pour l’Azerbaïdjan.

D’OU VENONS NOUS ?
OU ALLONS NOUS ?
L’ECOLE GEOPOLITIQUE
EURO-SOVIETIQUE (1982-1992)

Au début des Années 80, THIRIART fonde avec José QUADRADO COSTA et moi-même l’Ecole de géopolitique « euro-soviétique » où nous prônions une unification continentale de Vladivostok à Reykjavik sur le thème de « l’Empire euro-soviétique » et sur base de critères géopolitiques. Mes « Thèses sur la Seconde Europe » en 2006 sont la continuation, actualisée, de nos positions géopolitiques des Années ’80.

Voir le Pdf sur (94 pages):
http://lucmichel.net/pdf/Luc-Michel-Ecole-euro-sovietique-de-geopolitique.pdf

VOICI EN RÉSUMÉ LES PHASES DE L’ÉVOLUTION DE NOTRE ECOLE GÉOPOLITIQUE :

de la « Grande-Europe » (1964) à « l’Axe Eurasie-Afrique » (2013), en passant par « l’Ecole géopolitique euro-soviétique » (1982-91) et « l’Axe Paris-Moscou » (1992).

Les concepts inventés ou réinventés par nous :
– « la Grande-Europe de Reykjavik à Vladivostok » (1964)
– « L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Reykjavik » (1983)
– « L’Eurasisme » (réinvention, 1984)
– « L’Axe Paris-Moscou » (1992)
– « La Seconde Europe eurasiatique » (2006)
– « L’Axe Eurasie-Afrique » (2013) …

Dès 1982, nous animions donc l’ « Ecole euro-soviétique de géopolitique ». Nous voulions une « Grande-Europe de Vladivostok à Reikjavik » (en Islande, donc sur l’Atlantique), organisée autour de Moscou comme capitale et s’opposant à l’hégémonie atlantique de la grande puissance maritime que sont les USA, héritière de l’impérialisme anglo-saxon britannique. C’est cette idée qui est la base du Néoeurasisme actuel, tel qu’il existe en Russie. C’est un enfant naturel de notre théorie qui a été conçue au début des années 80.

Nous avons depuis élargi notre vision avec « l’Axe Eurasie-Afrique », tout simplement parce que la caractéristique de la géopolitique c’est que la nécessité pour un état de rester indépendant requiert des dimensions de plus en plus grandes.

* Sur notre école géopolitique Cfr. sur PCN-TV /
NOTRE ECOLE GEOPOLITIQUE ET SA VISION DU MONDE (PARLONS DE NOUS – 1) /
LUC MICHEL VOUS EN DIT PLUS – 002
sur http://www.lucmichel.net/2015/02/22/pcn-tv-notre-ecole-geopolitique-et-sa-vision-du-monde-parlons-de-nous-1-luc-michel-vous-en-dit-plus-002/

LES CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART, LE « BELGE PREFERE DE POUTINE »

Géopoliticien de l’Empire eurasiatique (ou euro-soviétique), Jean THIRIART axe ses réflexions sur l’intégration de la Russie et de l’Europe occidentale dans un Etat continental eurasien unitaire :

1. THIRIART insiste sur le fait capital que l’Union Soviétique dans ses frontières maximales, puis après la catastrophe géopolitique de 1991 tous les états issus de l’implosion de l’URSS, sans aucune exception, doivent faire partie de l’Europe. Les frontières orientales, caucasiennes et sibériennes, de l’URSS devront demain être celles de la Grande-Europe.
2. THIRIART développe sa thèse sur la construction de l’Europe contre les Etat-Unis et son bras armé de l’OTAN.
3. THIRIART insiste sur la nécessité de l’organisation économique de l’Europe sur une base autarcique, reprenant les théories de Friedrich LIST.
4. THIRIART dénonce les vues limitées des politiciens européens, qui à la suite du général de Gaulle, envisagent une Europe tronquée jusqu’à l’Oural. L’Empire européen devra inclure la Sibérie et l’extrême-orient ex-soviétique.

* Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : GEOIDEOLOGIE : NEOEURASISME. THIRIART, ‘LE BELGE FAVORI DE POUTINE’ (DE STANDAARD)
sur http://www.lucmichel.net/2018/06/04/luc-michels-geopolitical-daily-lactualite-qui-confirme-lanalyse-geoideologie-neoeurasisme-thiriart-le-belge-favori-de-poutine-de-standaard/

POUTINE ET LAVROV DISCIPLES DE THRIART

* Cfr. Luc MICHEL, PCN-INFO/
GEOPOLITIQUE/
POUTINE POUR LA GRANDE-EUROPE « DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE »
sur http://www.lucmichel.net/2014/10/24/pcn-info-geopolitique-poutine-pour-la-grande-europe-de-latlantique-au-pacifique/

Je suis l’inventeur en 1985 du slogan « l’Europe jusqu’à Vladivostok », qui est aujourd’hui celui de Poutine et Lavrov …

* Voir Luc MICHEL, « PCN … européen jusqu’à Vladivostok », interview au quotidien socialiste « LE PEUPLE », Charleroi, 14 et 15 septembre 1985.


* NOTE 1
The Belgian (Flemish) daily newspaper De Morgen already wrote in December 2022: “Michel will now act as a geopolitical entrepreneur to enlarge the Russian sphere of influence in Africa: “a group of independent entrepreneurs, we have invented the concept of hybrid warfare. We work with Russia, but we don’t pay for security services. A hybrid war feeds on different ways: military, diplomatic and communication. I do the latter. “And then there is the Belgian, the activist Luc Michel, with whom it all started. He, together with the ideologue Jean Thiriart (…) with the organization of the elections, shaped the instruments of the reconquest of the Soviet empire and created a space, from Lisbon to Vladivostok”. Michel is delighted with the results of the last referendums in the People’s Republics of Luhansk, Donetsk,

* NOTE 2
Lire ausi :
Esquisse de la guerre hybride. L’action de Luc Michel en tant qu’ ‘entrepreneur géopolitique indépendant’
https://www.palestine-solidarite.fr/esquisse-de-la-guerre-hybride-ix-mon-action-en-tant-qu-entrepreneur-independant/

* NOTE 3
Une précision. Les politologues sérieux, pas les flics de la pensée politique des Universités franco-belges (qui sont souvent des flics tout court, correspondant des polices politiques), classent dans une même catégorie, qu’ils nomment le « National-communisme », des mouvements politiques comme le KPRF russe, le régime de LUKASHENKO au Belarus ou encore le SPS de MILOSEVIC ou la JUL, la « Gauche Unie Yougoslave » de Mirjana MARKOVIC. ET bien entendu notre PCN, qui idéologiquement et politiquement, les a tous précédé de presque une décennie. Lorsque nous étions représentés au Parlement Wallon, en Belgique, dans les Années 1996-98, la questure nous avait étiquetés «national-communistes» (le FN y était étiqueté « extrême-droite »). En 1996-98, nous avions des élus, dont un député, au Parlement Wallon, au Parlement de la Communauté française de Belgique et de 1996 au 1999 au Conseil provincial du Hainaut.


# ЕВРАЗИЙСКИЙ СОВЕТ ЗА ДЕМОКРАТИЮ И ВЫБОРЫ (ЕСДВ)/
EURASIAN OBSERVATORY FOR DEMOCRACY & ELECTIONS (EODE):
http://www.eode.org/
https://www.facebook.com/groups/EODE.Eurasia.Africa/

PAS DE COMENTAIRES